samedi 29 juin 2013

Oksa Pollock, tome 5 : Le règne des Félons de Anne Plichota et CendrineWolf

Auteur : Cendrine Wolf et Anne Plichota

Edition : XO

Pages : 326

Prix : 18,50

Note : 15/20

Synopsis :

Oksa et les Sauve-Qui-Peut sont de retour dans la maison londonienne des Pollock, au grand soulagement des Refoulés. Mais Orthon et ses fils se sont glissés parmi eux lors de la traversée du portail d'Édéfia.
Alors que les Sauve-Qui-Peut entreprennent de soigner Gus et Marie en danger de mort, Orthon met en place une véritable armée sur une plate-forme au large du Groenland. Son but : infiltrer les principaux gouvernements pour prendre le pouvoir par la manipulation, le chantage et la soumission psychologique. Parallèlement, dans sa mégalomanie, il utilise à sa guise son fils biologique, Tugdual.

Déterminée comme jamais, Oksa va se lancer dans cette redoutable aventure, alors que son coeur est soumis à rude épreuve, partagé entre l'espoir de sauver Tugdual et l'évolution de ses sentiments envers Gus.
Mon avis :

Avec Oksa Pollock j'ai pris un peu plus du temps habituel que je mets pour lire un livre, en général. Vu que ce sont les vacances, j'en profite pour sortir quand il fait beau et je suis à fond sur une série géniale. (Pour ceux à qui ça intéresse, c'est person unknown ; pas très connu mais qui vaut le coup de la visionner ^^). J'ai aussi tenté de cuisiner à nouveau, depuis mes fameux pancakes salés (oui, oui, j'ai inversé le sucre avec le sel ; mais passons). J'ai souhaité faire une nouvelle expérience, avec cette fois-ci, un fondant à la praline, qui fut réussi, haha. Bref, tout ça pour dire que j'ai traîné :3
  • Dans ce 5ème tome, les Du-Dedans retrouvent les Du-Dehors. Les retrouvailles se font avec merveille, tout se passe pour le mieux. Enfin, pas vraiment. Durant quasiment tout le livre, l'histoire n'avance pas. J'ai trouvé ça, extrêmement long. Les Sauves-qui-peut essaient de cerner les plans d'Orthon, ce qui ne va être très compliqué à deviner. Bien vite, ils vont comprendre ce qu'il mijote, comme tout bon méchant assoiffé de pouvoir. La petite communauté fera des recherches, la télé aidera beaucoup aussi. Mais tout ça, pour rien finalement. Leur démarche est très vague. Tout ce qu'ils font n'aboutissent à rien. Cette partie fut très lente, ainsi que celle de la recherche de l'endroit où se trouverait Orthon.
  • Le point que j'attendais, et que j'ai apprécié, ce sont les relations entre Oksa, Tugdual et Gus. Tugdual les ayant trahi, Oksa trouve refuge auprès de... devinez qui ?... mais Gus, voyons ! D'un côté c'est assez culotté, mais faisant partie de la team Gus je ne pouvais qu'approuver. Les passages entre Oksa et Gus, sont assez rares sauf à la fin. Alors que j'aurai préféré que leur relation soit approfondi, j'en ai su plus sur Orthon qu'eux deux. Je me suis ennuyée dans ces moments-là. Comme par hasard "le grand méchant de l'histoire" veut conquérir le monde. Et on nous le rabâche, je ne sais combien de fois. Il s'empare, de toutes les alimentations, des matières importantes comme le pétrole etc...  C'était assez gros, et lassant.
  • MAIS, la fin rattrape tous ces petits points négatifs. Les choses bougent, Oksa digne d'elle, et de son caractère farouche n'en fait qu'à sa tête et se rend à un endroit... intéressant (que je ne dévoile pas pour ne pas spoiler). Bon, je n'ai pas très bien saisi le résonnement de notre Jeune Gracieuse, car se rendre là-bas pour encore une fois comprendre ce que manigance Orthon est inutile. On se rend bien compte que ce voyage n'aura servi à rien... à part peut-être pour le ténébreux Tugdual. Je pense qu'elle s'est rendue là-bas seulement pour lui. En tout cas, les moments où il était présent étaient très très agréables. J'ai adoré les descriptions de son comportement, de tout en fait, donnés par les auteures. Et c'est là que je me suis mise à la place d'Oksa, qui choisir, qui préfère-je ? Ben je ne sais pas, ces deux personnages sont tous les deux attachants, différents, et drôles. Gus et ses répliques, elles m'ont fait sourire plus d'une fois. Oksa je ne l'ai pas vraiment apprécié, parfois elle traitait Gus injustement. Sa façon de parler et d'agir m'a paru trop exagéré.
  • Conclusion : Je pense que je n'ai pas su apprécier ce cinquième tome, comme il se doit. Avant de l'ouvrir, j'étais déjà assez réticente. Pourquoi ? Aucune idée. Je n'ai pas eu de problème pour regagner ce monde imaginaire, et peuplé de mots magiques. J'ai eu un peu de mal avec le style d'écriture des auteures. Les phrases sont complexes, et composées de trop de virgules. À plusieurs reprises j'ai dû revenir au début de certaines phrases pour en comprendre l'intégralité. Mais à force, on s'y habitue, et ça en devient plus plaisant, grâce aux précisions des auteures. Néanmoins, j'ai trouvé que quelques mots étaient assez inutiles. Je pense que lorsqu'il sera sorti, je lirai quand même le sixième tome. J'ai envie de savoir ce qui se passe pour ce triangle amoureux. J'en attends beaucoup du dernier livre, qui je crois, clôture la saga.

dimanche 23 juin 2013

Nos étoiles contraires de John Green



Auteur : John Green

Edition : Nathan

Pages : 327

Prix : 16, 50

Note : 20/20

Synopsis :

Hazel, 16 ans, est atteinte d’un cancer. Son dernier traitement semble avoir arrêté l’évolution de la maladie, mais elle se sait condamnée. Bien qu'elle s'y ennuie passablement, elle intègre un groupe de soutien, fréquenté par d'autres jeunes malades. C’est là qu’elle rencontre Augustus, un garçon en rémission, qui partage son humour et son goût de la littérature. Entre les deux adolescents, l'attirance est immédiate. Et malgré les réticences d’Hazel, qui a peur de s’impliquer dans une relation dont le temps est compté, leur histoire d’amour commence… les entraînant vite dans un projet un peu fou, ambitieux, drôle et surtout plein de vie.

Mon avis :
  • Je ne sais pas comment je vais rédiger cette chronique, je suis encore toute bouleversée par ma lecture de Nos étoiles contraires. Rien que d'y penser...
  • Hazel est atteinte d'un cancer aux poumons, qui l'empêche de recevoir de l'oxygène correctement. Pour résoudre ce problème, elle doit emmener une bombonne d'oxygène systématiquement, avec elle. Tous les mercredis, elle se rend à un groupe de soutien, où  tous les membres sont atteints eux aussi, d'un cancer. Au fil des semaines, Hazel Grace se lasse très vite de ces séances. Elle préfère largement se plonger dans un bon bouquin, comme dans une Une impériale affliction, son livre favori. Pourtant un jour, elle rencontre Augustus. Un jeune garçon, drôle, beau et charmeur ( et très bavard). Rapidement, une complicité naît entre eux, et les rapproche considérablement. Ils passent de plus en plus de journées ensemble, se font découvrir de nouvelles lectures à l'un et à l'autre. Notamment Une impériale affliction, qui les unit encore plus, par cette même passion de la lecture.
  • Hazel que l'on découvre de page en page, se dévoile doucement et nous montre une personnalité originale, touchante et attachante. Alors qu'au début du livre, la jeune fille se cache dans sa bulle où seuls ses parents lui suffisent, c'est lors de sa rencontre avec Augustus que sa vie change du tout au tout. Si sa mère n'avait pas insisté pour qu'elle assiste à ces séances de soutien, jamais elle ne l'aurait rencontré. Malgré sa maladie, Hazel la bat sans relâche sans s'en rendre compte. Même si elle n'apprécie pas ce terme, c'est ce qu'elle fait tout le long du livre. Malgré toutes ces contraintes, elle veut profiter de la vie, et la croquer à pleines dents. La jeune fille a le don de nous transporter par ses paroles pleines de bon sens et de maturité. Hazel se préoccupe plus des autres, que d'elle-même. Elle sait ce qui va se passer, ce qui arrivera un jour au l'autre, elle n'a pas peur d'affronter la réalité, et c'est pour cela qu'elle préfère résister à l'envie de s'attacher à d'autres personnes que sa famille. Car tôt ou tard, sa mort déchira le coeur de quelqu'un. Hazel Grace est une ado à l'esprit vif, qui nous donne l'impression de vivre dans sa peau, dans son corps et de ressentir tous ces flots d'émotions qui la percute.
  • Augustus, ce personnage m'a fait totalement vibrer, j'en ai encore des frissons. Il m'a tant fait rire, par sa personnalité originale, ses répliques drôles, et son entêtement à vouloir "charmer" Hazel. Quand je les imagine tous les deux, je trouve ça tellement beau. Ils ont toujours quelque chose à raconter, leur complicité est marrante et touchante. Au départ, c'est Augustus qui s'occupe d'Hazel à l'air fragile et malade. Puis soudain, retournement de situation ! C'est Hazel qui prend soin de copain. Tous les deux se sont soutenus, pardonnés, amusés, consolés. Désormais, je comprends mieux le titre du livre. Au fond ils sont si différents. Pourtant ils se respectent et s'aiment comme ils sont, plusieurs fois ils n'étaient pas d'accord sur le même sujet. Quoi qu'il en soit ils se sont trouvés. Peut-être que ce sont les couples qui possèdent trop de points communs, qui ne durent pas ? En tout cas, c'est ensemble qu'ils affrontent cette réalité douloureuse. Cette mort qui les séparera ou qui les réunira peut-être après tout ?
  • Le travail de l'auteur est fabuleux, époustouflant. Il sait exactement nous retranscrire les sentiments des personnages, pour que le lecteur les ressentent. Il a réussi à me faire plonger dans l'histoire, au point d'avoir eu l'impression de vivre à l'intérieur. Sa plume est merveilleuse, ça nous coupe immédiatement du monde, et notre esprit n'est concentrée que sur la vie d'Hazel et d'Augustus. Même les personnages secondaires, sont approfondis comme il le faut. Les parents d'Hazel, Isaac etc. Les événements s'enchaînent, voyage, rire, mais aussi moments émouvants. La maladie qui disparaît pendant une petite période, refait surface. Mélange de poésie, et de belles paroles... Je suis passée du rire, aux pleurs, et inversement. La fin est particulièrement douloureuse. Ce livre renferme même des surprises, plus ou moins joyeuses. À aucun moment, je n'aurais pensé une telle fin ou même suggéré que Van Houten soit si... eh bien comme il est dans l'histoire. Tous jouent un rôle important, et chamboulent l'histoire à leur manière.
  • Conclusion : L'écriture, et les mots employés par John Green sont époustouflants, cet auteur possède un magnifique talent. Je comprends beaucoup mieux tous ces avis si enthousiastes par rapport à ce bel ouvrage. En ouvrant ce livre, je n'imaginais pas lire un tel chef d'oeuvre, c'est un énorme coup de coeur qui se rajoute à la liste. Personne ne doit passer à côté de Nos étoiles contraires, comme certains chroniqueurs le déclarent, c'est une belle leçon de vie. Plusieurs fois, j'ai pensé que j'avais de la chance d'être en bonne santé. Même si j'ai énormément aimé ce livre, je trouve que la fin est survenue beaucoup trop vite. Cela m'a fait justement songé à Une impériale affliction. J'aurais voulu savoir si Hazel allait survivre encore longtemps, comment se déroulerait sa vie un peu plus tard... Je ne suis pas très douée pour m'imaginer une suite comme il se doit. C'est la première fois que je note autant de passages dans un livre, pour les relire quand j'en ai envie. Il est clair que je lirai d'autres ouvrages de notre cher John Green, c'est sur ce livre que je l'ai découvert. Evidemment je le conseille à tous.

vendredi 21 juin 2013

Sortilège de Alex Flinn



Auteur : Alex Flinn

Edition : Livre de poche

Pages : 352

Prix : 16

Note : 19/20

Synopsis :

Je suis un monstre. Pourtant, autrefois, j'étais le type parfait : grand, beau, riche et... atrocement méchant. Je n'aimais que moi et c'est pour cela qu'un sort m'a été jeté. Je suis devenu une bête difforme, velue, monstrueuse. Il me reste deux ans pour être aimé d'une jeune tille, sinon... Ceci n'est pas un conte de fées. Mon histoire prend place aujourd'hui, en plein coeur de New York. J'espère que quelqu'un va venir à mon secours.

Mon avis :
  • L'histoire commence sur un tchat, où des personnes dialoguent entre elles. On comprend très vite, qu'elles ont toutes subies des mutations plus ou moins étranges. Notre héros, Kyle, va justement raconter comment s'est produite cette affreuse transformation. Les étapes de son histoire se déroulent en fonction des explications qu'il donne aux autres personnages, qui discutent avec lui sur un forum. C'est seulement à la fin que ça se détache, et ce principe m'a  beaucoup plu. Néanmoins, j'aurais voulu un peu mieux connaître les gens de ce site, qui eux aussi sont devenus des sortes d'animaux. Ces petites conversations ne duraient que 2-3 pages, et on ne pouvait pas en savoir grand-chose. Donc Kyle leur raconte qu'il était un garçon médisant, et que sa beauté, sa richesse et sa popularité l'ont rendu comme ça. Il parle mal aux gens, et se moque "des moches". Un jour, une jeune fille aura le cran de lui lâcher en face ce que tout le monde (du moins ceux qui sont traités comme des moins que rien) pense. Kyle lui jouera un méchant tour qui se retournera contre lui. Une sorcière va le punir en lui jetant un sort qui lui donne l'apparence d'une bête hideuse : un monstre. Vous imaginez bien sa réaction ! Alors que sa vie était "parfaite", du jour au lendemain il doit se cacher, honteux de sa nouvelle enveloppe corporelle. Son père, célèbre pour le JT, le rejettera bien vite lorsqu'il se rendra compte qu'aucun médecin ne pourra le soigner. Il abandonne son fils dans une maison reculée, avec pour seule compagnie, une domestique, et  un professeur aveugle. MAIS, et il y a un mais. Pour contrer ce sortilège, il existe un moyen. Une jeune fille doit tomber amoureuse de lui, et l'embrasser. Plus difficile à dire qu'à faire, pour un garçon aussi superficiel que lui, c'est peine perdu. Sans sa beauté, il n'est plus rien... Il ne possède un délai que de deux ans pour briser ce sort maléfique.

  • Tout le long du livre on suit l'évolution de Kyle, qui de méchanceté devient gentillesse incarnée. Tout le monde a le droit à une deuxième chance, et Kyle la saisit. En deux années, de solitude, de souffrance, il devient bon, cultivé, et généreux. Ce personnage m'a beaucoup attendri par ces petites attentions qu'il prodiguait à Linda. Les mois défilent, et très vite il change en un  homme meilleur. Il tombe amoureux de Linda. Cependant l'amour qu'il lui porte semblait... trop étrange ? J'ai été habitué dès le début de l'histoire à un personnage mauvais, qui trouve les filles banales, laides et pas assez bien pour lui. C'est difficile d'y croire, mais à force de me l'être imaginer autrement ça coule plus facilement.

  • Linda est une jeune fille, pauvre, simple, intelligente, qui est passionnée par la lecture. Au départ elle est captive, mais d'un autre côté est délivrée de sa souffrance. Ses ressentis ne nous sont pas dévoilés. Je n'arrivais jamais à savoir si elle l'aimait, ou si réellement ils se rapprochaient. On se ne savait jamais vraiment. Lindy ne m'a pas paru très intéressante, je l'ai bien aimé, mais il me manquait un petit quelque chose. Je préfère quand il y a une sorte de truc, qui différencie le personnage des autres, et qui le rend spécial, qui le fait sortir du lot. Ce qui n'est pas le cas de Linda, donc j'ai eu du mal à me mettre à la place de Kyle. C'est pour cela que leur amour faisait un peu carton, mais ce n'était pas tout le temps le cas pour autant ! Ca dépendait des situations.

  • Sortilège est la version moderne de la Belle et la Bête. Immédiatement, le résumé de l'éditeur m'a attiré. L'histoire est construise de manière à voir au-delà des apparences. C'est une belle leçon de morale, pour les ados qui se moquent constamment des physiques des autres. Après tout, nous sommes tous humains... mais ce livre montre qu'au-delà même d'une monstrueuse créature, l'intérieur et seulement l'intérieur est le plus important et qu'il est possible d'aimer une personne que pour ces qualités.

  • Ayant déjà vu le Disney, j'étais curieuse de voir comment les événements s'enchaîneraient. Même si la fin était prévisible je l'attendais avec impatience. Je voulais que Linda voit enfin qui se tenait devant elle ! car dans un passage du livre il est dévoilé que la bête est en fait une personne qu'elle connait, mais évidemment elle n'en sait rien. À chaque page tournée, j'avais encore plus envie de savoir ce qui se tramait et comment allait réagir Kyle. D'ailleurs, la façon dont ils parlaient est tellement peu habituelle pour les jeunes que ça m'a fait bizarre, mais c'était plaisant à lire j'ai beaucoup aimé.

  • Conclusion : Je suis agréablement surprise de cette lecture.Très belle histoire et énorme coup de coeur. Je conseille ce livre à tous, l'auteur a une plume simple, ça se lit vite et facilement. Pas de problème là-dessus.

jeudi 20 juin 2013

Humaine, tome 1 de Rebecca Maizel



Auteur : Rebecca Maizel

Edition : Albin Michel (Wiz)

Pages : 452

Prix : 16

Note : 16/20

Synopsis :

Lenah n’est plus la vampire cruelle et sanguinaire qu’elle fut pendant plus de cinq cent ans. Aujourd’hui son voeu le plus cher vient de se réaliser. Elle est redevenue humaine, grâce à un rituel pratiqué par Rhode, son âme-soeur depuis des siècles. Mais comment vivre dans la peau d’une jeune fille de 16 ans quand on a presque tout oublié de l’amour et de l’amitié ? De plus, même sous l’apparence d’une lycéenne ordinaire, Lenah doit rester sur ses gardes : le clan de vampires sur lequel elle a autrefois régné est prêt à tout pour faire revenir sa souveraine…

Mon avis :

  • Lenah est une vampire, qui vit depuis plus de 500 ans. Rhode lui aussi vampire, est tombé amoureux d'elle, et c'est pour cela qu'il l'a transformée comme lui en une monstrueuse créature, assoiffée de sang. Au fil des année notre héroïne est devenue la plus puissante de sa race, et afin de se protéger a créé un cercle de vampires, tous liés spirituellement. Son âme-soeur Rhode, disparaît durant 70 ans et lorsqu'il revient, propose à Lenah ce qu'elle voulait redevenir : une humaine. C'était lors de cette longue période d'absence, que Rhode a fait des recherches consacrées au rituel pour transformer un vampire en humain. Lenah est plongée dans un sommeil, qui dure 100 ans, elle se réveille en 2010, dans un monde totalement différent de celui qu'elle connaissait auparavant. Destabilisée, Rhode lui aura proscrit quelques renseignements avant de mourir...
  • Pendant la première partie du livre, Lenah essaie d'assimiler la façon dont vivent les gens d'aujourd'hui. Elle, qui est habituée aux robes, et au langage soutenu, découvre à son réveil des jeunes à moitié dévêtus, rigolant à gorges déployées, et un nouveau vocabulaire (correspondant à l'argo ou langage familier) beaucoup plus simple. D'une beauté éblouissante, elle va vite attirée l'oeil (et beaucoup de jalousie), et aussi grâce à ses connaissances. Avoir été vampire peut être avantageux, Lenah parle plus de 20 langues, elle a lu beaucoup de livre en 500 ans et connait le corps humain comme sa poche.
  • Sur cette partie, il n'y aura pas beaucoup d'action mais c'est très plaisant de suivre notre chère Lenah. On se sait jamais comment elle va réagir, et surtout comment elle va s'en sortir. Avec elle, le lecteur découvre son monde qui devient de plus en plus familier. J'avais l'impression d'être à la place de Lenah, je connaissais tous ses ressentis. Au fil des pages on découvre son caractère qui change au fur et à mesure, au début ses réactions étaient vampiriques, pour elle, la mort ne signifiait rien. Mais c'est après, qu'elle apprend à prendre soin des autres, et ne pas penser qu'à elle.
  • Dès le début, elle va faire la rencontre d'un jeune garçon prénommé Tony. C'est le genre de personnage touchant, simple et si particulier en même temps. Il est passionné de peinture, et une complicité va vitre naître entre eux. J'ai tout de suite aimé Tony, c'est celui qui m'a attiré le plus. Malheureusement, Lenah va tomber amoureuse de Justin. Le genre de garçon, beau, musclé, populaire, qui sort déjà avec la peste du lycée. Tout ce  petit entourage fait très cliché, mais vers la fin on découvre des événements assez inattendus. Mais niveau personnalité, Justin et Tracy m'ont terriblement déçus. "Etrangement", Justin et Lenah finissent ensemble dommage.
  • L'auteure a écrit de sorte qu'on puisse connaître de chapitre en chapitre, un peu du passé de Lenah. Ca m'a permis de mieux comprendre comment elle a été avant, pourquoi elle va se faire traquer par le cercle etc. J'en ai découvert sur Rhode aussi, mais j'aurais souhaité mieux le connaître. Sur ce plan, je n'ai pas trop comprise Lenah... Passer de copain, en copain... en si peu de temps... Même si leur lien était détruit, c'est quand même assez rapide. L'action se déroule dans la deuxième partie, ça changeait de la tournure qu'avait pris le livre au départ. Alors qu'elle était paisible, elle en devient mouvementée à cause du clan qui poursuit Lenah sans relâche...
  • Conclusion : Lecture agréable, mais déçue par les personnages trop banals. La fin est cependant imprévisible, et triste. Lenah m'a paru attachante, et j'ai aimé découvrir tout ce qu'elle n'avait jamais connu, comme ressentir le soleil sur sa peau, le toucher... avec elle. Par contre, je n'ai pas compris pourquoi elle s'est mis avec Justin ! Il n'est pas du tout intéressant, et lorsqu'elle a essayé de lui faire comprendre qu'avant elle était une vampire, il a fallu que ses réactions soient...étranges ? En fait, je n'y ai pas cru. En tout cas, je garde un très bon souvenir de ce livre, et si je peux me procurer la suite je le ferai.

jeudi 13 juin 2013

Gone, tome 4 : L'épidémie de Michael Grant



Auteur : Michael Grant

Edition : Pocket Jeunesse

Pages : 502

Prix : 19

Note : 18/20

Synopsis :

Huit mois après que tout les enfants de plus de 14 ans aient disparus de la ville de Perdido Beach, en Californie, les enjeux sont encore en hausse.

Les enfants de Perdido Beach sont toujours affamés. Malgré l'agitation bouillante laissée derrière eux par tant de batailles, de luttes de pouvoir et de colères divisées, il fait momentanément calme dans Perdido Beach.

Mais les ennemis dans la zone ne se contentent pas de disparaitre, et dans le silence, les choses mortelles remuent, se développent et découvre une voie libre.

L'Obscurité a enfin trouvé sa voie dans l'esprit de sa Némésis et le contrôle par une brume de délire et de confusion. Une maladie fortement contagieuse et fatale s'étend à un rythme alarmant aussi sinistres que les insectes prédateurs qui terrorisent Perdido Beach. Et Sam, Astrid, Diana et Caine sont tourmenté par un doute croissant quant a savoir s'ils pourront s'échapper ou même survivre dans la zone.

Avec tant de bouleversements qui les entourent, quels choix désespérés feront-ils quand il s'agit de sauver ceux qu'ils aiment?

Mon avis :

  • Je retrouve, pour ce 4ème tome avec joie, mes chers enfants de Perdido Beach moins affamés, mais manquant considérablement d'eau. La maladie qui s'est soi-disant estompée n'arrange encore moins la situation dans laquelle ils vivent.

  • Sam est en pleine phase de déprime. Il se lamente, et tout ça pour la belle Astrid. Il en va jusqu'à même peloter Taylor. À cause du manque d'eau, Albert va l'envoyer dans un endroit où se trouve un lac, pour inspecter les lieux. Il y emmène avec lui Dekka, Jack et Taylor soit, tous les mutants les plus fort de la Zone. Ce qui n'arrangera encore moins les péripéties qui suivront, en effet le danger est proche et la ville est sans protection. Heureusement, j'ai enfin retrouvé le Sam du premier tome, courageux et brillant. Le Sam qui trouve toujours un plan face aux éventuelles rencontres qu'il fait et qu'il va de nouveau faire là-bas.

  • Pendant ce temps à Perdido Beach, c'est Edilio qui gère tout ce petit monde. Albert se réfugie à la moindre bagarre. Une maladie bien pire que la précédente se répand. C'est une grippe terrible qui se propage, faisant cracher aux enfants leurs propres poumons. Les morts accumulent, tandis que de monstrueuse bestioles apparaissent. Ce sont celles qui ont dévoré de l'intérieur, Hunter. En effet, à la simple petite morsure d'une de ces bêtes, l'infection produit pleins d'insectes dans le corps de ce dernier, qui ensuite, dévore tout ce qui se trouve sur leur passage pour enfin grandie et trouer la chaire. À la fin, il ne reste que de la charpie. C'étaient des passages assez glauques. Et j'ai parfois eu envie de vomir, les descriptions sont... horribles. Pour ceux qui sont courageux d'esprit, et qui aiment ce genre de lecture n'hésitez pas à acheter Gone. Ca m'a vraiment dégoûté, mais étrangement ça ne m'a pas déplu.

  • Mais en plus de tout ça, Drake réussit à s'échapper à cause d'Orc. Plus affreux, et terrifiant que jamais, conduit par la voix du Mal - soit L'ombre ou Gaïaphage - il essaie coûte que coûte de poursuivre Sam son ennemi de toujours. Mais Drake est guidé par L'Ombre... pour son plus grand malheur ce n'est pas lui qui décidera de tous ses faits et gestes même lui ne peut rien contre Elle.

  • Dans tout ce Chaos, les enfants doivent faire appel à Caine pour vaincre cette armée d'insectes "à carapaces presque indestructibles", mais ce qui est encore plus étonnant, c'est la personne qui lui demandera son aide. Evidemment Caine en profite, même s'il avait la belle vie depuis son arrivée sur cette île. Cependant, il préfère le pouvoir au confort.

  • Sanjit et sa petite famille réussissent à se créer une place au sein de cette ville. Sanjit accompagne Lana tout le long du livre. Leurs dialogues sont assez drôles, et j'ai apprécié les répliques qu'ils s'adressaient. En fait je suis une grande fan de Sanjit, j'aime tout chez lui, sa façon de tenir tête aux gens, sa façon de s'exprimer, bref tout. Je ne sais pas pourquoi, mais ce personnage m'a tout de suite plu même s'il ne tient pas réellement un rôle important dans ce tome. Lana, par contre, je ne la supporte pas. Elle est toujours maussade, répond mal, profite des autres grâce à son don pour guérir les gens. Certes, elle a vécu des choses horrible, mais ce n'est pas une raison et en tout cas c'est comme ça que je la perçois, je hais cette fille. Cette fois-ci, elle est moins présente dans ce quatrième tome, et comme à son habitude elle soigne les enfants.

  • Au départ, Brianna ne me plaisait pas trop. Elle se vente constamment, se fait même surnommer la Brise. Pourtant, je l'ai trouvé extrêmement courageuse, et pour une fois j'ai aimé son comportement, comment elle agissait etc... Elle se rend très utile, et cette fois-ci ce personnage se bat plus qu'elle ne parle. Et c'est très agréable, beaucoup d'actions, de bagarres à la vitesse éclair... !

  • Astrid. Cette jeune fille, à l'allure fière, intelligente, surnommée Astrid Le Petit Génie, eh bien c'est là que je l'ai vue pour la première fois dépérir. Mais encore plus que la dernière fois, elle n'a plus confiance en elle et après s'être retirée du conseil, va s'exiler vers le milieu du livre. Encore plus agacée par le petit Pete, elle va regretter un acte qui la fera énormément culpabiliser...

  • Conclusion :Je ne sais pas si c'est à force de lire autant de livres de la série, mais les personnage me sont de plus en plus familiers. Au début, quand j'ai commencé la saga j'avais peur de ne plus m'y retrouver avec tous ces personnages, ces morts, ces revenants, ces nouvelles venues. Puis au fil des tomes, je comprends de mieux en mieux les enfants de la Zone, je m'attache à eux et je les connais mieux. Pour ceux qui ont commencé le premier tome, et sont déçus par rapport au manque de profondeur niveau personnage, n'ayez pas peur de continuer la suite. Les livres sont assez gros, et à chaque fois une multitudes d'événements croustillants en font place à d'autres et ainsi de suite, pour au final chambouler l'ordre des choses. Le hic, c'est que pour aborder toutes ces révélations, et surprises l'auteur doit mettre moins de place aux caractères des personnages etc... En revanche, cela n'empêche pas que de tome en tome, on les découvre un peu plus.

  • Pour le quatrième tome, j'ai savouré chaque page avec délice et je n'ai rien à lui reprocher. Pour l'instant, je trouve que c'est le meilleur de la saga et j'ai hâte de connaître la suite !

samedi 8 juin 2013

Les Hauts de Hurle-Vent de Emily Brontë

Auteur : Emily Brontë

Edition : Le livre de poche

Pages : 413

Prix : 5,50

Note : 16/20
Synopsis :

Les Hauts de Hurle-Vent sont des terres balayées par les vents du nord. Une famille y vivait, heureuse, quand un jeune bohémien attira le malheur. Mr. Earnshaw avait adopté et aimé Heathcliff. Mais ses enfants l'ont méprisé. Cachant son amour pour Catherine, la fille de son bienfaiteur, Heathcliff prépare une vengeance diabolique. Il s'approprie la fortune de la famille et réduit les héritiers en esclavage. La malédiction pèsera sur toute la descendance jusqu'au jour où la fille de Catherine aimera à son tour un être misérable et fruste.

Mon avis :



  • Mon entourage m'avait conseillé ce livre, et ma prof de Français m'avait assuré qu'il était mieux que Jane Eyre de Charlotte Brontë. Pourtant, l'oeuvre d'Emily Brontë, sa soeur, m'a moins plu. Ma mère m'a confié qu'elle avait pleuré en regardant le film très fidèle au livre, mais l'auteure n'a pas réussi à me faire partager totalement les émotions des personnages.


  • Heathcliff est un enfant adopté par Mr. Earnshaw. Ses deux enfants, Catherine et un jeune garçon le méprisent, lors de son arrivée imprévue. Mais petit à petit Catherine va se rapprocher de Heathcliff. Malheureusement, ils seront contraints à être séparés plusieurs fois, et la jeune fille suivra une éducation chez la famille d'à côté, les Linton. Catherine reviendra quelques mois après, Heathcliff aura été maltraité par le frère de cette dernière. Catherine se marie avec le fils des Linton, alors qu'elle est amoureuse de Heathcliff et réciproquement. S'en suivra alors une vengeance menée par Heathcliff, qui aura été maltraité, et repoussé par son rang social. Dans ce livre, j'ai suivi l'évolution des deux familles, leur conflits, leurs mariages entre eux. C'est la servante Nelly, qui raconte l'histoire à un jeune locataire de la Grange, devenue la propriété de Heathcliff.


  • Ce roman regroupe deux parties. L'une avec la première génération des Earnshaw et Linton, et l'autre avec la seconde génération. Tout a été construit de manière détaillée. Le personnage principal est Heathcliff, et c'est lui qui chamboule la vie de tous ces personnages en s'organisant de telle manière à pouvoir posséder leurs terres, et leur argent. Il aime profondément Catherine, et leur amour n'éclot que vers la fin, en quelque sorte. Heathcliff est au début un gentil garçon, et je me suis très vite prise d'affection pour lui. Mais plus il grandit, plus il devient mauvais et tout ça pour une puérile vengeance. Le livre s'achève assez tristement. Tout ce petit monde est très attachant. L'histoire se déroule du point de vue de la servante qui peut cependant, nous influencer. Cette femme je l'ai perçue un peu comme la sage de l'histoire. Le reste, possède des défauts plus ou moins vilains. Seulement, j'aurais préféré que l'histoire soit racontée par l'auteur. J'aime les histoires d'amour, et c'en est justement la base du livre. Mais malheureusement je n'ai pas pu vraiment observer les moments d'intimités entre les personnages, ou leurs dialogues. Ca m'a légèrement dérangé.


  • Globalement, le livre m'a paru un peu lent. Je ne voyais pas vraiment l'intérêt de certains passages, qui m'ont un peu ennuyé, je l'avoue. La fin est mystérieuse et ne tient pas vraiment debout. En fait, ce que j'ai apprécié dans ce livre, ce sont les personnages aux caractères spéciaux, et captivants. Par exemple la deuxième Catherine est rebelle, mais aussi douce, gentille et juste. Je me suis beaucoup attachée à Heathcliff, grâce à toutes ces descriptions qu'a procuré l'auteure et c'est justement le point fort de l'histoire.


  • Conclusion : Un couple finit heureux, et c'est le plus inattendu de tous. Les trois personnages, les plus importants, sont morts... J'ai aimé la plume d'Emily Brontë. L'histoire en soi m'a un peu déçu, mais j'ai aimé suivre l'évolution des personnages malgré que leur vie ne soit finalement pas passionnante, même semée de malheurs et d'embuches. L'imagination de l'auteure, pour avoir trouvé toutes ces idées afin qu'Heathcliff récupère Les hauts de Hurle-Vent et la Grange, est  tout de même bien recherchée.

jeudi 6 juin 2013

Divergente, tome 2 de Veronica Roth

Auteur : Veronica Roth

Edition Nathan

Pages : 463

Prix : 16, 50

Note16/20

Synopsis :

Le monde de Tris a volé en éclats. La guerre a dressé entre elles les factions qui régissent la société, elle a tué ses parents et fait de ses amis des tueurs.
Tris est rongée par le chagrin et la culpabilité.
Mais elle est Divergente. Plus que tout autre, elle doit choisir son camp et se battre pour sauver ce qui peut encore l'être...

Mon avis :



  • Petite explication (ou petit rappel)  pour ceux qui ne connaissent pas la série. Dans le tome 1, Tris quitte les Altruistes pour les Audacieux. Leur petit monde est composé de cinq factions différentes : les Altruistes, les Fraternels, les Erudits, les Sincères et les Audacieux. Elles possèdent toutes des particularités qui se reflètent sur leurs noms. Pour résumer, les Altruistes regroupent des personnes qui pensent aux autres avant eux-mêmes, et qui vivent très modestement (leur quotidien est monotone, triste, et ennuyeux), les Fraternels sont... eh bien Fraternels. Ils vivent soudés, et sont toujours heureux. Les Erudits, sont très intelligents, les Sincères ne mentent jamais et n'hésitent pas à être trop franc même pour les sujets les plus délicats. Quant aux Audacieux, ils partent du principe que leur vie se résume à être courageux. Ils sont libres, se battent beaucoup, et quelques-uns sont parfois assez bourrus.


  • Donc, après ce bref récapitulatif j'en reviens à notre chère Tris qui a réussi avec brio, son test pour devenir une pure Audacieuse. Elle est en couple avec Quatre, et dans le tome 2 nous les retrouvons dans un chaos pas possible. Dans ce livre, nous en découvrons beaucoup plus sur les Divergents (vers le fin principalement). Nous suivons notre chère Tris de près, et son long parcours contre les Erudits, soutenue plus ou moins par les autres factions. Alors que je pensais pouvoir mieux cerner notre héroïne, ce fut tout le contraire. Ses réactions, vont à l'encontre de ce que j'imaginais. Je préférais la Tris du tome 1, et son changement de comportement est beaucoup trop rapide. Elle passe de la timidité, au fait de vouloir sacrifier sa vie. Ce que j'ai trouvé totalement ridicule. Pour être plus clair, Jeanine une Erudite, a crée toutes sortes de simulations dont l'une consiste à prendre des gens au hasard afin qu'ils se suicident eux-même. Elle les menace de continuer, jusqu'à qu'un Divergent se rende dans son siège. Comme par hasard, Tris ment à Tobias, et fait ce que lui a "ordonné" Jeanine. C'était complètement idiot de sa part, rien n'était sûr qu'elle n'aurait pas continuer à tuer ces gens innocents, pour en avoir davantage. Ce qu'elle avait déjà fait avant cette scène. Ce qui fait que Tri, se retrouve prisonnière, mais heureusement Tobias "la sauve". Enfin, pas tout à fait... car surprise ! Un personnage va l'aider à se sauver. Et c'est très très surprenant. Comme quoi, il n'est pas totalement " sans coeur ". Entre toutes ces péripéties, pas mal de gens meurent. Il le fallait bien, et ça rajoute du drame à l'histoire. Le cas de Will m'a profondément touché. Tris l'intelligente, la perspicace, l'a tué pour se défendre. C'était soit lui, soit elle. Mais, pourquoi ne pas l'avoir touché à la main, ou seulement l'avoir blessé ? Sur le coup, ça m'a énervé. À la place de Catherina, je ne l'aurais pas pardonné. (C'est la copine de Will et meilleure amie de Tris).


  • Niveau amour, leur couple est toujours à deux doigts de casser. Tous les deux se font des cachotteries, la confiance ne règne pas et forcément... Je ne sais pas à quoi je m'attendais, mais je suis un peu déçue. Leur couple ne tient qu'à un fil et ce n'est vraiment qu'à la fin, que Tobias se rend compte que Tris avait raison. Ils manquent un peu tous les deux de fidélité l'un envers l'autre. Tobias l'a même menacé de la quitter si elle n'arrêtait pas de risquer sa vie à tout bout de champ. Sur le coup j'étais assez d'accord avec lui, et à force de trop de "générosité", je n'y croyais plus. Résultat, beaucoup d'intentions entre les amoureux, mais une multitude de cachotteries. Et dans un couple, ça m'exaspère au plus haut point !


  • Malheureusement, ce second tome m'a moins plu que le premier. J'ai pris moins de plaisir à le lire. Certains passages étaient trop lents à mon goût. C'est seulement à la fin, que les révélations sont apparues. C'est très surprenant. Et par pitié (je m'adresse aux curieux), je vous conseille de ne pas lire la dernière page, en tout cas pas avant de l'avoir lu en entier. Ca risquerait de tout gâcher, car ça dévoile en partie tout ce que je souhaitais savoir depuis le début. Et vous n'aurez plus goût à achever ce livre. Ca concerne ce qui se passe derrière la clôture. J'ai relu plusieurs fois le passage et je n'ai pas bien saisi s'il existait encore des êtres vivants derrière. Je verrais bien dans le troisième tome.


  • Conclusion : j'ai aimé, mais j'en attends plus du troisième tome qui s'avère devenir plus intéressant niveau surprise et révélation. À vrai dire, c'est ça qui rend l'histoire riche et pétillante.

mardi 4 juin 2013

Intuitions, tome 3 : Infini de Rachel Ward

Synopsis :

Depuis sa naissance, Adam voit, comme sa mère Jem, des numéros flotter au-dessus des personnes qu’il croise. Il s’agit de la date de leur mort. Et bientôt, sa fille Mia montre qu’elle possède un bien plus terrible don…
2029, après l’apocalypse. Le chaos règne sur le monde, et les villes sont désertées. Adam et Sarah sont harcelés à cause de leurs pouvoirs hors normes. Dans les alentours de Londres, différents clans tentent d’imposer leur loi. Ils emprisonnent arbitrairement la population, qui croit pourtant trouver dans les quartiers qu’ils contrôlent une protection contre le désordre ambiant.
Mais dans la tumulte, Adam et Sarah luttent pour protéger leur bien le plus précieux : leur fille Mia. Car si Adam peut deviner quand la vie s’arrête, et Sarah dessiner l’avenir, Mia semble posséder des facultés plus puissantes. L’enfant extraordinaire devient difficile à cacher, et rapidement, les bandits s’en prennent à elle…
Adam et Sarah réussiront-ils à l’extirper de leurs griffes ? Et si, derrière Mia, se jouait le destin du monde ?

Mon avis :



  • Ce troisième tome m'a moins plus que le deuxième mais ça reste tout de même un très bon livre. Je voulais absolument clore la trilogie, pour connaître la fin des aventures d'Adam et Sarah. Chaque chapitre alterne avec les personnages, et j'aime beaucoup ce principe. Cependant les chapitres étaient un peu trop courts, les dialogues trop longs.. Surtout quand Mia et Sarah parlent entre elles.

  • Mia ayant deux ans, j'ai trouvé assez curieux sa drôle de maturité. Bien qu'elle possède un don.. c'est assez étrange. (Et ses "Ma-maan" m'ont vraiment agacé, je sais que ça n'a rien à voir mais ça me titillait )

  • J'ai trouvé Sarah très maternelle, quant à Adam à certaines périodes de l'histoire il paraissait moins adulte que sa copine. Alors qu'en présence de sa fille, il fait très paternel. Et leurs échanges son vraiment adorables.

  • À propos des dons, j'ai trouvé dommage que d'autres personnes en possèdent. Ainsi que Saul. J'ai trouvé ce personnage, un peu trop cliché. Saul, le méchant personnage, qui souhaite à tout prix posséder l'immortalité... vous voyez le genre.

  • La fin se termine assez surprenante, surtout quand le bébé qu'attend Sarah, s'avère ne pas avoir d'yeux. C'est assez triste, mais ça apporte à l'histoire quelque chose d'intéressant.

  • En tout cas, j'achève cette saga avec beaucoup de plaisir. (Mais j'aurais tout de même apprécié que l'épilogue soit un peu plus long, et qu'on puisse aller un peu plus loin dans leur avenir. C'est dommage de les voir encore trop jeunes.)

Sa note : 17/20.

dimanche 2 juin 2013

Lueur de feu, tome 1 de Sophie Jordan

Synopsis :

Jacinda est draki, des descendants des dragons qui peuvent prendre forme humaine. Mais elle crache également du feu, un don exceptionnel pour ceux de son espèce. Un matin, alors qu’elle enfreint le règlement en volant de jour, la jeune fille est prise en chasse. Jacinda s’échappe de justesse et trouve refuge dans une grotte. Quel est ce mystérieux garçon qui la surprend sans pour autant révéler sa cachette? Obligée de fuir pour éviter la punition de son clan, elle s’installe en plein désert avec sa mère et sa soeur. Mais pas question pour Jacinda d’oublier son « don ». Au lycée, elle retrouve le jeune garçon qui lui a sauvé la vie. Si Will ne la reconnaît pas, ils sont irrésistiblement attirés l’un par l’autre. Elle devrait pourtant le fuir, car le désir, comme la peur, pousse les drakis à se manifester, et ce serait une bien mauvaise idée de révéler sa vraie nature dans les couloirs du lycée…

Mon avis :



  • Quelle réussite ! Je suis totalement fan de ce premier tome ! La plume de l'auteure est renversante. Toute en finesse, en détails. Et j'aime ça.

  • J'ai vraiment perçu les sentiments de Jacinda. J'ai pu me glisser dans la peau du personnage. Au début, j'ai eu un peu de mal. Je la voyais comme un personnage égoïste, qui ne pense même pas à sa soeur jumelle.

  • Mais, petit à petit j'ai découvert Tamra. Et cette jeune fille, est vraiment quelqu'un de superficielle. Ce que je déteste, mais d'un côté on arrive à la comprendre, elle, qui ne s'est jamais manifestée.

  • Ensuite, vient le fameux Will et la relation qu'il entretient avec Jacinda. Leurs gestes, leurs paroles, c'est tellement bien décrit. Leur histoire est assez rapide, mais prend aussi du temps à se former. En fait on attendait sans attendre. Quoiqu'il arrive, elle est parfaite et a l'air réelle. Le fait qu'ils fassent partie de deux clans rivaux, rend l'histoire assez classique. Mais tous les deux se cachent leurs secrets d'une façon qui attise notre curiosité. Et on en devient très impatients.

  • Il y a aussi, pas mal de révélations. Comme le fait, que le clan souhaite couper les ailes à Jacinda, ou que son père se soit fait tuer en voulant intégrer un autre clan. Ou l'apparition de Cassian, et qu'il soit vraiment amoureux d'elle. Il apparait aussi à la fin, ce qui achève le livre en beauté. En sachant que Will possède du sang de draki.

  • À chaque page, quelque chose de nouveau tient l'acteur en haleine. C'est l'impression que m'a donné le livre. Pas une fois j'ai eu envie d'arrêter ma lecture. Ce livre est une pure merveille.

Sa note : 20/20.

Le dernier hiver de Jean-Luc Marcastel

Synopsis :

2 035, 31º C en-dessous de 0. Depuis des années, le Crépuscule baigne Aurillac dans un ciel de sang. L’Hiver s'est installé, un hiver éternel qui dévore les terres et fige l'océan dans la banquise. La Malesève, cette armée de pins monstrueux, a mis à genoux la civilisation. Alors, devant la fin d'un monde, que reste-t-il d'autre que l'amour ? L'amour qui va pousser Johan à braver le froid et les pins pour retrouver sa bien-aimée, l'amour qui va pousser son frère, Théo, à lui ouvrir la voie, l'amour toujours qui incitera Khalid et la jolie Fanie à tout laisser derrière eux pour les suivre. L'amour est-il assez fort pour triompher de la Malesève et de ce qu'elle a fait des hommes ?
Mon avis :



  • Le dernier hiver, m'a vraiment déçu. Déjà, je n'avais pas réalisé, en lisant le résumé, que " des pins " allaient dévaster la race humaine. J'ai trouvé ça un peu tiré par les cheveux, mais comme c'est un roman fantastique... Sauf, que la fin était très étrange, et un peu trop surnaturelle par rapport à la base de l'histoire. Des épaulards font leur apparition, étrangement, des hommes commencent à muter en possédant des pouvoirs. Fanie en fait partie, elle arrive à communiquer avec ces animaux... J'avais l'impression que l'auteur essayait de trouver une solution pour achever le livre. D'ailleurs, tous ces changements dû aux pins, m'ont fait penser à Gone. Le problème, c'est que dans Le dernier hiver, le départ semble trop réel pour qu'on y croit après. Alors que dans Gone, on plonge tout de suite dans le surnaturel. Et c'est ça qui m'a dérangé.

  • Les personnages, m'ont mieux plu par contre. Fanie, Khalid, et Théo ont tous les trois une personnalité intéressante. Fanie, pour son tempérament fougueux, Khalid pour son humour et Théo pour son courage et sa bonté. Johan qui sort du lot, je l'ai moins apprécié. Le fait qu'il possède en lui deux personnes, Corbeau et lui-même est effrayant. Je trouve dommage de ne pas avoir connu Léa. Le livre est basé sur leur histoire d'amour, qui au final, se termine mal. Vu que sa bien-aimée sera morte, et qu'il va finalement se rendre compte qu'il était amoureux de Fanie. Alors là, je n'ai rien compris du tout. Comment peut-on passer d'une personne à une autre, en sachant récemment que l'autre est morte. C'est impossible, et ça parait pas du tout sincère. J'aurais préféré que Fanie et Théo finissent ensemble. Johan ne méritait pas de récupérer Fanie, c'était trop facile. J'en garde un très mauvais souvenir.

Je lui donne la note de 11/20.

samedi 1 juin 2013

Sous la piscine de Justin d'Ath

 Synopsis : 

Adolescent timide, collectionneur de papillons, Wolfgang travaille cet été-là à la piscine de New Lourdes (Australie), un lieu de pèlerinage depuis que le niveau de l'eau s'est miraculeusement incliné. Wolfgang y rencontre une jeune aveugle, qui l'attire peu à peu dans son monde à elle, surnaturel et décalé. Et s'il n’y avait pas encore cet autre mystère: sa découverte d’un papillon totalement inconnu.

"Il ne voulait plus rien avoir à faire avec Audrey après la manière dont elle s'était conduite l'autre soir. Trop cinglée. Simuler un mal de tête, puis se rendre en douce au cimetière et y rester passé minuit. C'était quoi au juste, cette fille, un genre de vampire ?" Un phénomène étrange s'est passé à la piscine de New Lourdes : le niveau de l'eau s'est "miraculeusement" incliné. Wolfgang, adolescent timide, y travaille cet été-là et rencontre Audrey : une jeune aveugle qui l'attire irrésistiblement dans son monde trouble et surnaturel. "

Mon avis (Attention j'ai peut-être un peu révélé l'intrigue de l'histoire):



  • "Sous la piscine" m'a touché comme histoire, surtout à la fin. Un jeune garçon de 16 ans, travaillant à la piscine durant l'été, rencontre une jeune aveugle âgée de dix-neuf ans. Wolfgang est passionné de papillons, c'est assez original. Et c'est comme ça qu'il rencontre Audrey, en voulant en attraper un sur sa robe. Il naît une sorte de complicité, bien qu'Audrey soit aveugle, soit légèrement plus vieille, et ne possède pas un physique de rêve...ils vont commencer à se voir. Au début, c'est le père de la fille aveugle qui va payer le garçon, pour qu'il passe du temps avec elle. Wolfgang va longuement hésiter, et mentira sur son âge... Mais ça ne l'empêchera pas de l'aimer, et va énormément regretter son geste. À la fin du tome on découvre, qu'Audrey va lui parler d'une sorte de portail, qui est en fait la piscine. (La piscine est penchée, elle est rendue célèbre pour ce trait particulier et le fait d'avoir guérie une personne handicapée). Et donc, il va se succéder d'autres actions, avant qu'elle raconte son histoire un peu sordide. Ce qui fait que Wolfgang va émettre quelques doutes, sauf que le lendemain elle est morte. Audrey s'est suicidée.

  • J'ai trouvé que la fin était un peu farfelue, mais était plausible. Wolfgang, qui disparaît 5 minutes dans la piscine... qui entrevoit une sorte de paradis. On ne sait pas trop si c'est à cause de la boisson ou pas.. Pourtant, il n'est plus blessé. Bref, je me suis posée beaucoup de questions. Audrey qui meurt, ça rend l'histoire franchement triste. D'un côté, comme elle était aveugle tant mieux pour elle si c'était son choix.. Il est aussi révélé qu'elle aurait préféré mourir dans cette piscine car c'est à l'âge de 13 mois qu'elle se noie et tombe dans un long comas. le jour de la naissance de Wolfgang, elle se réveille aveugle. Elle lui 'avoue' aussi, qu'elle a échangé sa place avec le bébé... Ca devient un peu compliqué, et étrange. Je ne vois pas trop de points négatifs, j'ai vraiment apprécié cette histoire. Par contre, 'Wolfgang' comme prénom c'est drôlement spécial.. et très moche. Comment peut-on nommer l'héros d'un livre comme ça ? Bref, détail sans grande importance !

Je lui ai donné la note de 19/20.