dimanche 21 juillet 2013

Le passeur de Lois Lowry

Auteur : Lois Lowry

Titre original : The Giver

Edition : L'école des Loisirs (Médium)

Pages : 288

Prix : 5,90 (Poche)

Note : 16/20

Synopsis : Le monde dans lequel vit Jonas est bien éloigné du nôtre : une société où la notion d'individu n'existe pas. Plus surprenant encore : ses membres ne ressentent rien. Ni amour ni haine viennent bousculer leur quotidien. Les gens ne meurent pas non plus. Ils sont "élargis". Tout comme le héros de cette histoire – un garçon de douze ans – le jeune lecteur brûlera de savoir ce qui se cache derrière ce terme si obscur.

Mon avis :

  • L'auteur nous plonge dans un monde particulier, qui est dépourvu de couleurs, de différences, de choix possibles, de sentiments. Tout est gris, les règles sont strictes, la population est entièrement contrôlée. Tous les enfants de 12 ans reçoivent une attribution spéciale lors d'une cérémonie. Jonas en fait partie, sauf que tout ne se passe pas comme prévu. Il va subir une formation différente des autres, et grâce à celle-ci il va en apprendre beaucoup sur les générations passées. Plus précisément, sur notre génération actuelle. Il est facile de deviner, ce qu'il va découvrir. Mais c'était intéressant d'observer ses réactions et d'assister à la manière dont les choses évoluaient. 
  • Jonas va être très curieux, et va mûrir. Au fur et à mesure qu'il en apprend un peu plus sur la façon dont on vit aujourd'hui, on se rend compte de ce que cette "communauté" subie. Jonas - comme tous les enfants - qui est naïf, et innocent, devient courageux et plein de savoir. Il va essayer de comprendre la raison de toutes ces cachotteries, et apprendre un triste secret. Ce sera l'élément déclencheur pour lui. Quelque chose d'inattendue va apparaître. 
  • La fin est bouleversante, et quand j'y songe le monde dans lequel vit Jonas est terriblement triste, sans vie, morne. Les lois sont sévères, et plus j'ai avancé dans ma lecture, plus mon sentiment d'horreur s'est intensifié. Je me suis très vite attachée à Jonas et au Passeur. (À vous de découvrir qui porte ce nom). Son dernier passage est vraiment triste, j'ai eu de la peine pour lui. Il y en a autre qui m'a affecté aussi, c'est celui où Jonas demande à ses parents s'ils l'aiment. Leur réponse est horrible. Ce monde est cruel, et sans pitié. L'auteur me l'a bien fait bien comprendre.
  • En revanche, je trouve dommage que l'histoire ne soit pas plus approfondie que ça. Tout le long du livre, je me suis posée beaucoup de questions. J'aurais voulu savoir comment tout ceci a pu prendre forme, comment les gens ont fait pour rendre une ville sans couleur etc... Ca manquait de précision. La fin reste vague, mais j'ai appris que Le Passeur était une trilogie. Peut-être que l'on en apprend plus sur les tomes suivants. La plume est simple, légère et agréable. J'ai passé un bon moment avec ce livre. Je le recommande à tous, même si c'est jeunesse.

mercredi 17 juillet 2013

Avant toi de Jojo Moyes

Auteur : Jojo Moyes

Titre original : Me before you

Edition : Milady

Pages : 475

Prix : 16,20

Note : 20/20

Synopsis :

Quand Lou apprend que le bar où elle est serveuse depuis des années, met la clé sous la porte, c’est la panique. En pleine crise, dans ce trou paumé de l’Angleterre, elle se démène pour dégoter un job qui lui permettra d’apporter à sa famille le soutien financier nécessaire. On lui propose un contrat de six mois pour tenir compagnie à un handicapé. C’est alors que la jeune femme découvre Will, un jeune tétraplégique qui rêve de mettre fin à ses jours. Lou n’a que quelques mois pour le faire changer d’avis.


Mon avis :

  • Rien qu'en lisant le résumé de l'éditeur, nous en savons déjà pas mal sur le sujet, qui concerne donc :  l'handicap. Au début je ne me suis pas posée beaucoup de questions, j'ai tout simplement avalé et avalé les pages qui défilaient rapidement. Puis, quand j'ai su que le thème principal se concentrait sur ce que Will allait faire de sa vie ; j'ai été assez surprise. Je n'en dirai pas plus, sinon je risquerai de dévoiler un effet surprise. Quoiqu'il en soit, c'est cette décision fatale qui est importante. J'ai suivi la vie de Will et Lou, personnages aux caractères, centres d'intérêts et milieux différents. Evidemment, le livre se focalise sur le comportement des personnages, leurs réflexions, leurs sentiments. Même sans action, j'avais l'impression que l'histoire était constamment mouvementée. Je ne me suis pas du tout ennuyée. Dans ce genre de roman, tous les personnages, aussi bien secondaires que principaux sont importants. On apprend à les connaître, à les apprécier. Lorsque j'ai lu le résumé, je pensais que Lou serait une personne sage, ordonnée, calme. Mais c'est tout le contraire. Lou est quelqu'un d'enjouée, drôle, un peu folle, et possède un goût très particulier pour les fringues. Quant à Will, c'est un homme qui possède un sacré humour - qui m'a fait plus d'une fois sourire et rigolé -, quelqu'un de très intelligent, et déterminé. J'ai énormément aimé la famille de Lou, elle m'a tout de suite rappelé la mienne. Les personnages sont tous attachants, et c'est ce qui fait la beauté du livre. Le thème évoqué en fait aussi partie. Bien que ce soit un sujet assez délicat, je n'ai pas ressenti ça comme quelque chose de terriblement négatif. 

  • Avant toi est un livre qui fait rire, sourire. Les dialogues entre Will et Lou sont sublimes, vraiment. Lors de ma lecture, je n'ai pas songé à ce qui se passerait à la fin. En pleine scène de bonheur, bim un mur nous rentre dedans. Quelle déception, il m'a fallu arriver un peu avant l'épilogue pour réaliser que c'était sans espoir. Franchement je n'y croyais, la fin est trop horrible. Je m'attendais à un revirement de situation qui n'est malheureusement jamais arrivé. C'est à la fin que je me suis posée pleins de questions. Etait-ce bien, ou mal ? Quand je me mettais à la place de Will, je comprenais mais je n'acceptais toujours pas. Lorsque la mère de Lou est intervenue, et je tiens à l'écrire, je l'ai approuvée à 100% je n'aurais pas su dire mieux. Mais bon, j'avoue que j'ai bien été contente quand Lou l'a désobéi. Je m'étais encore mis en tête, que tout pourrait encore s'arranger, que l'auteure n'aurait pas pu terminé ce livre comme ça. (J'imagine que pour ceux qui ne l'ont pas lu, ça ne doit pas être clair tout ça mais passons.

  • Bref, la fin m'a toute chamboulée. J'en ai versé quelques larmes. Décidément, je ne fais que ça en ce moment ! C'est vraiment là que j'ai ressenti une colère brûlée en moi, pour cette injustice. C'est très étrange, car ça ne m'est jamais arrivé. Ca montre que Avant toi est rempli d'émotions, et qui sont même parfois contradictoires.

  • En deux jours j'ai lu ce livre, j'avais du mal à me détacher et je ne voulais surtout pas que ça se termine. Toutes les pages étaient intéressantes. L'auteure dévoile un peu le passé de certains personnages, et quelquefois au lieu que le lecteur suive le parcours de Lou, on changeait de point de vue. Mais c'était extrêmement rare. Ca m'a permis de mieux me mettre à leurs places. Jojo Moyes ne l'a pas fait avec Will. Ou alors pas assez longtemps pour que je m'en souvienne. C'est dommage, car j'aurais bien voulu être dans sa tête, connaître ses pensées.

  • Conclusion : Avant toi est un roman fabuleux, contenant une multitude de sentiments. La fin est très belle même si j'aurais souhaité que ça s'achève autrement. Je me souviendrai de ce livre. C'est une histoire très marquante, aux personnages touchants, qui sont tous dotés de cette petite étincelle qui les rend réels. J'étais vraiment plongée dans l'histoire. Ce ne sera pas un coup de coeur, malgré que tout le contenue soit positif. Je conseille cette lecture à tous, mêmes aux âmes sensibles.

dimanche 14 juillet 2013

In my mailbox (1)



Système qui a été mis en place par Kristi du blog The Story Siren. Le but consiste à faire partager les livres reçus dans sa boîte aux lettres chaque semaine, achetée ou empruntés en bibliothèque. De nombreux blogs ont adopté ce principe et j'ai eu envie de faire pareil.

Cette semaine j'ai emprunté :


Résumé :

Bobby Pendragon n'est pas un adolescent comme les autres : il est un Voyageur, doué de la faculté de passer d'un monde à l'autre pour rétablir l'équilibre entre les forces du Bien et celles du Mal, incarnées par le machiavélique Saint Dane, qui tente de faire sombrer l'univers entier dans le chaos. Pour Bobby Pendragon et les Voyageurs, le moment de vérité approche. Sur Denduron, Aider constate que les Milagos et les Bedoowans, deux tribus jadis pacifiées, ont déterré un terrible explosif et se préparent à partir en guerre. La Terre du futur, cette utopie écologique, est devenue un monde cauchemardesque. Dans la Première Terre de 1930, Mark et Courtney échouent à récupérer la technologie Forge, qui va enclencher tous ces changements. Une fois de retour dans leur monde de Seconde Terre, les deux Acolytes constatent que le mal s'est répandu: un sinistre culte s'est répandu, qui a pour symbole l'étoile désignant les flumes, ces incroyables tunnels entre les territoires ! Pour empêcher les mondes de Halla de sombrer dans le chaos, les Voyageurs auraient bien besoin de leur chef... Mais Bobby s'est isolé sur l'île tropicale d'Ibara, croyant emprisonner Saint Dane avec lui en détruisant le flume. Or la Convergence de Saint Dane a commencé, détruisant les barrières entre les mondes. Tout est prêt pour l'ultime bataille entre le Bien et le Mal...


Résumé :

Malgré la famine et les mensonges, malgré l'épidémie, les enfants de Perdido Beach ont survécu. Mais un nouvel ennemi vient rôder dans le monde fragile qu'ils ont construit. Peut-être le pire de tous : la peur.
Dans l'obscurité qui envahit peu à peu la Zone surgissent les angoisses les plus terrifi antes. Pourtant, au sein de chaque clan, les survivants continuent à prendre soin les uns des autres, quel qu'en soit le prix...








Delirium, tome 1 de Lauren Oliver

Auteur : Lauren Oliver

Edition : Hachette (Black Moon)

Pages : 452

Prix : 18

Note : 20/20

Synopsis :

Lena vit dans un monde où l’amour est considéré comme le plus grand des maux. Un monde où tous les adultes de 18 ans subissent une opération du cerveau pour en être guéris. A quelques mois de subir à son tour « la Procédure », Lena fait une rencontre inattendue… Peu à peu elle découvre l’amour et comprend, comme sa mère avant elle, qu’il n’y a pas de plus grande liberté que laisser parler ses sentiments. Même si cela implique de quitter ses certitudes…
« Ils prétendent qu’en guérissant de l’amour nous serons heureux et à l’abri du danger éternellement. Je les ai toujours crus. Jusqu’à maintenant. Maintenant, tout a changé. Maintenant, je préférerais être contaminée par l’amour ne serait-ce qu’une seconde plutôt que vivre un siècle étouffée par ce mensonge. »


Mon avis :


  • Le monde dans lequel vit Lena, est un monde sans amour. Le simple fait de prononcer ce mot est strictement interdit. L'évoquer en effraye plus d'un. Ce sentiment indispensable est devenue une maladie. Le gouvernement a crée un protocole pour éradiquer l'amour de tout esprit. À ses 18 ans, Lena n'aura plus besoin de se soucier d'éviter les garçons. Grâce à une opération au cerveau, elle ne tombera jamais amoureuse. Elle sera protégée, heureuse. C'est ce que tout le monde lui fait croire, lui rabâche depuis son enfance. Elle sera appariée à quelqu'un, sans autre choix possible. Alors que les gens pensent avoir le choix, il n'est qu'en vérité contrôlé, et limité. Est-ce ça la liberté ? Derrière la clôture électrique qui entoure son petit univers, se cache la Nature. À la fois terrifiante, et intrigante. Toute personne de plus de 18 ans, semble morne et inintéressante. Mais Lena refusera de devenir comme ça.
  • Chez Lena s'opère un changement petit à petit. Au départ, la jeune fille est craintive et très obéissante. C'est lorsque sa meilleure amie, Hana, va l'inciter à désobéir aux règles, que Lena va toutes les contourner pour retrouver Alex. Leurs histoire d'amour se déroule l'été, et le Protocole de Lena arrive en septembre. Le temps s'écoule, et on ressent cette même pression qui envahit Lena de jour en jour. L'auteure nous parle aussi bien de l'amour couple, que l'amour familial. On se pose mille et une questions sur l'avenir de Lena et d'Alex. Deux personnages différents, mais qui vont si bien ensemble. Leurs réactions font réelles, tout s'emboîte et concorde parfaitement. La plume de l'auteure est sublime, elle réussit à nous transporter, à nous faire ressentir l'amour qui évolue entre les deux personnages principaux. On en veut toujours plus. Malgré ce système contraignant, ces secrets, ces excursions dangereuses, Alex et Lena arrivent à trouver un peu de bonheur. Jamais Lena n'aurait pensé que l'amour la rendrait heureuse. C'était facile de la comprendre, et les mots de l'auteure étaient forts. Ce sont ceux qu'on attendait, au bon moment. Alors que l'on pense que cette prison dorée ne recèle rien d'inquiétant, les révélations apparaissent et on découvre que cette société n'est pas ce qu'elle paraît. La fin est particulièrement mouvementée. On angoisse à l'idée que le protocole approche, on se demande comment ils vont s'en sortir. Mais c'était obligatoire, tout ne pouvait pas être tout beau, tout rose. Il fallait qu'un événement tragique chamboule tout. Il fallait que quelque chose se produise pour déjouer leurs plans. Tout ne pouvait pas être parfait... Eh bien, arriva ce qui arriva... Puis, vers les toutes dernières pages... c'est trop horrible. Je suis encore sous le choc, et c'est très, très frustrant. Mais POURQUOI Lauren Oliver AVEZ-VOUS FAIT ça ?! Telle était la façon dont j'ai réagi en fermant l'ouvrage. Je suis bien contente d'avoir emprunté le second tome. Je l'ai donc commencé, puis je me suis stoppée contre mon gré, car j'ai d'autres priorités. Mais je le lirai, très bientôt.
  • Sinon, j'ai bien aimé qu'à chaque chapitre, on puisse lire quelques extraits qui nous en apprend un peu plus sur le monde dans lequel vit Lena. J'ai dévoré ce livre. Je ne l'ai lâché que deux fois. L'auteure m'a totalement embarqué dans son univers. Il est bien construit, les liaisons des personnages sont belles, on ne manque pas de surprises. Je n'ai rien à lui reprocher, à part - et je sens que vais me répéter - cette fin cruelle. J'ai vraiment très hâte de lire la suite.

La cicatrice de Bruce Lowery

Auteur : Bruce Lowery

Edition : J'ai Lu

Pages : 190

Prix : 13

Note : 20/20

Synopsis :

J'étais, sans le savoir, un enfant heureux, relativement heureux, il est vrai. Mais ce n'était qu'une impression d'ensemble. Car ma vie, même alors, ne manquait pas de petits malheurs auxquels je n'arrivais pas à m'habituer. Il faut remonter à novembre 1944. J'avais treize ans. " Jeff porte sur la lèvre un petit bec-de-lièvre que tout le monde nomme la " cicatrice ". Une infirmité dont il ne connaît pas la cause et qui lui vaut moqueries et méchancetés de toutes sortes. Parce qu'il ne sait s'en défendre, il intériorise toute cette douleur, toutes ces blessures morales répétées. A cet âge si sensible, s'enfermant peu à peu, il souffre et fait souffrir ceux qui l'aiment sans réserve...


Mon avis :

C'est l'histoire d'un jeune garçon, âgé de 13 ans qui a un bec-de-lièvre. Sa famille n'est pas très aisée, et le jour où il déménage, l'enfant se retrouve dans une école où les élèves sont superficiels et ne cessent de se moquer de lui. Durant la première partie du livre, nous suivons Jeff qui essaie de s'intégrer du mieux qu'il le peut. C'est fou comme ça peut être douloureux pour un enfant d'être constamment rejeté pour un physique qu'il n'a pas choisi. Il subit les moqueries, et la méchanceté de ses camarades à longueur de journée, des insultes cruelles. Il est constamment harcelé. Jeff est malheureux à l'école. Sa famille le soutient du mieux qu'elle le peut. Malgré tout, il garde espoir. Les parents de Jeff sont exemplaires, surtout sa mère qui s'intéresse à sa vie, essaie d'arranger les choses même si c'est difficile. Jeff a un petit frère. J'ai trouvé que c'était trop mignon, les passages où Bubby demandait telle ou telle chose à son grand-frère. Pendant 100 pages environ, on découvre l'entourage de Jeff, où il vit, comment il est. C'est un bon garçon, sage, sensé. La vie lui sourit un moment. Malheureusement, elle ne reste pas toujours rose. Un événement va en déclencher pleins d'autres, jusqu'à la fin de l'ouvrage. C'est affreux, et triste. On ne comprend pas vraiment ce qui lui a pris, à Jeff. C'est lui qui va engendrer tout ça. D'un côté c'est mérité, mais de l'autre... On se rend compte que c'est injuste. Puis, quand tout commence à s'améliorer un autre élément tragique survient, qui nous fait oublier le précédent problème. J'ai pleuré, c'est très émouvant. Au fil de l'histoire, je me suis attachée aux personnages. L'auteur a réussi à m'émouvoir. J'ai compati pour la famille de Jeff, et pour Jeff lui-même. Je ne pensais pas qu'en ouvrant un si petit livre, j'allais recevoir un tel flot d'émotions. Et principalement à la fin, qui était particulièrement dure. J'ai songé à la réalité de cette histoire, aux impacts que peuvent produire de simples moqueries, jusqu'où cela peut aller. Ca perturbe l'enfant, qui ne mérite pas ça au fond. Il n'a rien demandé après tout. Les enfants sont tellement méchants entre eux. Tout est pareil partout, de toute manière. Je ne peux pas confirmer ce que je vais écrire, mais apparemment l'auteur aurait raconté la vie de son frère. Comme quoi... le monde est bel et bien cruel. Ce livre m'a beaucoup fait réfléchir. C'est drôle parce que je ne m'y attendais pas du tout, pas à ce point en tout cas. La cicatrice n'est pas un coup de coeur, mais il mérite sa note. Je ne vois aucun défaut. Et puis c'est du concret. Je ne vais pas m'attarder, car ce livre est court et je n'ai pas grand-chose à dire dessus. Mais un livre qui m'a fait pleuré, je ne peux que l'aimer. Je ne sais pas pourquoi, mais en ce moment j'apprécie beaucoup les histoires tragiques, émouvantes. Je suis très contente d'avoir découvert La cicatrice. Un chapeau à l'auteur, qui a su retranscrire les émotions de Jeff, comme il le fallait.


dimanche 7 juillet 2013

Chroniques de la fin du monde, tome 2 : L'exil de Susan Beth Pfeffer



Auteur : Susan Beth Pfeffer

Titre originalThe Last Survivors, book 2 : The Dead and The Gone

Edition : Pocket

Pages : 334

Prix : 17,50

Note : 17/20

Synopsis :

Lorsqu'un astéroïde percute violemment la Lune, semant le chaos dans le monde entier, Alex Morales se retrouve seul avec ses deux sœurs.
Il n'a pas dix-huit ans et doit se débrouiller dans New York, envahie par les flots. Pour chercher ses parents disparus, trouver de quoi manger, de quoi se chauffer, et simplement pour survivre, Alex sera amené à faire des choix qui changeront son destin à jamais.

Mon avis :

  • Pour ce second tome, nous ne retrouvons pas Miranda, mais Alex. Le chaos, l'hiver glacial, tout repart à zéro. Mais cette fois-ci nous suivons une autre famille, les Morales. Malheureusement, cette dernière n'est pas au complet et c'est l'aîné qui prend en charge ses deux petites soeurs. Qui dit, nouvelle famille, dit nouveau lieu. Et nouveau lieu, signifie dans ce livre : New York. Vous vous doutez bien ce que doit être le chaos dans une si grande ville, peuplée d'une si grosse population gigantesque. Tout est trois fois pire. Imaginez, un ado de 17 ans, qui doit chercher, par des moyens peu glorieux, de quoi alimenter sa petite communauté.  Sans oublier, tous ces morts jonchant le sol. Et donc forcément la maladie devient très contagieuse... Sans compter, l'hygiène, le chauffage, et les foules qui se disputent pour un peu de nourriture... Voilà ce que vont subir (et pleins d'autres choses encore !) Alex, Briana et Julie ! Tout le long du livre, le lecteur suit le parcours laborieux, triste et émouvant de ces trois enfants du point de vue d'Alex.
  • Quel tome ! Bien plus intéressant que le premier. Comme je l'ai précisé plus haut, de nouveaux personnages font surface. L'histoire se déroule dans une grande ville, et tout cela rend les événements beaucoup plus de difficiles. Alex est seul, aucun adulte ne peut l'aider pour se procurer de la nourriture. Alors que Miranda, dans le premier tome, avait sa mère. Alex a plus de responsabilités, doit protéger ses soeurs, organiser ses journées, trouver des moyens pour survivre... ! La vie qu'il mène est moins tranquille que celle de Miranda, elle est plus dangereuse. Surtout que dans une grande ville, les personnes sont plus nombreuses et par conséquent il faut nourrir plus. Le stock ne peut tenir éternellement...
  • Dans ce deuxième tome, on retrouve plus d'actions, et normalement plus d'émotions à cause de tous les malheurs qui surviennent. Pourtant, je n'ai rien ressenti, même vers la fin. L'histoire était prenante, mais je voyais tout d'un point de vue extérieur et c'est dommage. Alors que dans le premier tome c'était Miranda qui parlait. Rien ne me touchait, et ça manquait de descriptions. Je ne supporte pas quand le physique des personnages est absent. J'ai besoin de le connaître. Je n'aime pas l'inventer.
  • Au début du livre, j'ai eu un peu de mal avec Alex. Je ne l'appréciais pas tant que ça. Je le trouvais ennuyeux, et trop autoritaire par certains moments. Alors qu'il n'y avait pas encore de grands efforts à fournir, niveau nourriture, Alex lançait des ordres à ses soeurs, du genre : "Va faire la vaisselle, le ménage". Les occupations destinées aux filles selon lui... Ce n'était pas très juste, et assez agaçant. Mais il a évolué, en bien. Il est devenu plus responsable, mature. Au départ, il était assez injuste avec sa soeur, Julie. C'est vrai que par certains moments elle faisait preuve d' enfantillages. Mais ce n'était pas une raison pour la traiter comme ça. Surtout qu'elle aussi a beaucoup grandi, et parfois je me rends compte que si j'avais été assez à sa place j'aurais réagi comme elle. Globalement Alex m'a plu. Mais pas au point d'en devenir attachant. Il a juste été très courageux. Au moins, l'auteure a fait preuve de réalisme en créant ce personnage imparfait.
  • Julie, qui était une enfant à caprices, s'est transformée en une enfant mature et responsable. C'est le personnage que j'ai apprécié le plus. Il m'est arrivé de compatir pour elle. Je l'ai trouvé très forte, même s'il arrivait qu'elle boude pour rien, ou râle souvent. En même temps, il y a de quoi ! Ce doit être dur pour une enfant de cet âge, de vivre pareille catastrophe. Entre un frère qui l'accuse constamment en premier, si quelque chose ne va pas et s'occuper de tâches qu'elle exerce pour la première fois... ce ne doit pas être de tout repos ! Je suis contente de la retrouver dans le troisième tome !
  • Briana, la sainte de la famille. L'optimiste, la sage et l'obéissante petite soeur. Ce personnage ne m'a fait ni chaud, ni froid. Elle n'a pas été très présente dans le livre, et je la trouvais trop parfaite à mon goût. Pour ses 15 ans, elle faisait plus jeune mentalement. Elle était encore plongée dans le monde de l'enfance, et des miracles... J'avais souvent envie de lui dire : Mais youhouuu réveille-toi ! T'es sur Terre, là !
  • Conclusion : Malgré quelques points négatifs, en ce qui concerne les émotions trop fades, ce livre m'a beaucoup plu. La vie d'Alex était plus difficile à gérer, plus d'obstacles, de décisions à prendre, de responsabilités, de rebondissements. C'est ce que j'ai préféré. La plume de l'auteur n'est pas extraordinaire, mais j'avais pourtant l'impression d'assister à ce chaos sur place. C'est fou ce que les gens peuvent faire pour survivre. J'ai bien aimé aussi, qu'on retrouve comme au premier tome, ce système de jour. Ca permet de suivre les personnage avec exactitude, et c'est bien quand les dates sont importantes... Ca rajoute de la tension !







vendredi 5 juillet 2013

Une fille d'ève de Balzac



Auteur : Balzac

Edition : Flammarion

Pages : 189

Prix : 1,50

Note : 15/20

Synopsis :

Marie-Angélique de Vandenesse, épouse de Félix, s'éprend de Raoul Nathan, un écrivain. Pour lui, elle prend le risque de se corrompre.

Mon avis :
  • En ce moment, j'ai envie d'essayer les classiques. Je me suis donc plongée dans l'univers de Balzac avec ce livre que je possédais déjà chez moi.
  • L'histoire se porte sur une jeune femme noble, nommée Marie-Angélique. Elle a une soeur, et s'est mariée à Félix. Pour commencer, l'auteur nous raconte la vie de chaque personnage. L'enfance d'Angélique est très sévère, c'est pourquoi on la voit comme une jeune fille innocente et naïve. Elle ne connait pas les plaisirs de la vie. C'est seulement lorsqu'elle sera délivrée de sa mère, par un mariage, qu'elle goûtera aux choses interdites. D'où le titre Une fille d'ève. Privée d'un vrai et bel amour, elle sera tentée par celui qu'elle convoite : Nathan. Raoul, un écrivain qui voit un peu trop les choses en grand.
  • Tout le long du livre, le lecteur arpente la vie de ces deux personnages en particulier. Cachotteries et secrets sont à l'appel. C'est court. Pourtant, les descriptions des pièces sont un peu trop longues. En revanche, celles qui concernent le physique des personnes, comme par exemple celle de Florine, sont parfaites. La plume de Balzac est splendide. C'est agréable de plonger dans un monde auquel je ne suis pas habituée. La fin m'a un peu choquée... même si je savais tout ce qui se tramait derrière cet amour. Je ne réalisais pas vraiment, un peu comme Marie-Angélique. Quel devait être le choc d'apprendre que son amant secret vivait dans cet endroit...

jeudi 4 juillet 2013

Alchimie de Beth Fantaskey



Auteur : Beth Fantaskey

Titre original : Jekel loves Hyde

Edition : MsK

Pages : 397

Prix : 17

Note : 16/20

Synopsis :

Depuis l’entrée de Tristan Hyde dans le même collège que Jill Jekel en Pennsylvanie, leurs noms de famille font l’objet de toutes les plaisanteries. En effet, ils rappellent vaguement quelqu’un… Et tous deux ont de bonnes raisons de ne pas rire de ces moqueries. 
Le père de Jill a toujours cru que sa famille était liée au Dr Henry Jekyll, ce scientifique qui a créé son alter ego maléfique. D’ailleurs, il affirme que la boîte fermée à double tour dans son bureau contient le détail de cette expérience diabolique. Quant à Tristan, ses liens avec l’histoire de Mr. Hyde sont encore plus proches, et plus dévastateurs. 
Jill sait qu’elle ne doit pas ouvrir cette boîte. Mais quand son père est assassiné, et qu’elle découvre que le compte en banque qui devait payer ses études a été vidé, elle n’hésite plus. Si elle parvient à recréer l’élixir du Dr Jekyll, elle obtiendra sans doute la bourse qui lui permettra d’entrer dans un des meilleurs programmes de chimie des États-Unis. 
Tristan accepte de l’aider, espérant sauver sa raison et peut-être même sa vie. Si l’on en croit la légende familiale, il est le descendant direct du monstre, ce qui le condamne à perpétrer la violence et le chaos autour de lui. 
Pourront-ils échapper à leur destin et éviter que l’amour qui les étreint peu à peu ne conduise à leur propre destruction ?
Mon avis :
  • Le résumé de l'éditeur nous en apprend déjà pas mal sur l'histoire globale du livre, qui tourne autour donc du fameux livre L'étrange cas du Dr. Jekyll et M. Hyde. Classique que j'ai pu lire cette année. Tout d'abord les deux principaux personnages se rencontrent, ce qui rendra leur monde bien différent de celui auquel ils étaient habitués. Comme vous vous en doutez bien, une histoire d'amour va naître, ce qui sera l'un des points cruciaux de l'intrigue. En effet, l'autre concerne la chimie et forcément L'étrange cas du Dr. Jekyll et M. Hyde. Rapidement mais sûrement, Jill et Tristan se rapprochent et l'auteure va nous faire plonger au sein de ce mystère quelque peu étrange. Le garçon va expliquer de quelle lignée il vient, les Hyde, lorsque Jill lui parle d'une étrange boîte contenant la recette qui pourrait éventuellement délivrer Tristan de ce mal qui l'engloutit. Evidemment, il y a un temps d'adaptation, tout s'enchaîne à merveille, et avec logique. L'auteure a pris un risque important pour s'inspirer d'un tel livre (L'étrange cas d Dr. Jekyll et M. Hyde) et d'en rajouter des ingrédients comme elle le désirait. Pourtant, elle a manié ça avec brio et tout concorde parfaitement. En vérité, je n'ai pas cherché à me rappeler de l'histoire originale. J'ai préféré prendre l'histoire comme elle vient, et me concentrer dessus entièrement. Et ce fut très agréable.
  • Niveau personnages, ce couple que forme Tristan et Jill, est revanche plus compliqué. Je n'ai pas très bien saisi toutes ces nombreuses ruptures et retrouvailles. Du jour au lendemain ils s'ignorent, pour se ré-adresser la parole le lendemain, sans autre explication concrète. Néanmoins, leurs passages où ils faisaient preuve d'intimité - surtout au début - étaient très beaux et faisaient réels. Les descriptions sont sublimes, j'ai beaucoup apprécié. Et même si leurs caractères sont différents, tous les deux se complètent parfaitement. 
  • Jill est une personne solitaire, douce, gentille, intelligente et sage. Très sage, elle incarne l'élève modèle, aussi bien par sa posture, que par son savoir - en chimie par exemple. Au début on pourrait croire que cette héroïne est trop parfaite, ou du moins sans intérêt. (Etrangement, ce sont ceux qui possèdent beaucoup de défauts qui deviennent intéressants, mais je m'égare.) Mais pour moi ça ne m'a pas dérangé. Déjà d'une, vers la fin du livre, Jill se métamorphose. Le rôle des personnages est inversé, et change en quelqu'un de plus fort à cause, ou devrais-je dire grâce à tous ces événements. Mais en plus, je me suis retrouvée en elle. C'était bizarre. Et c'est la première fois que ça m'arrive, physiquement elle me ressemblait mais aussi dans son comportement. Ouille ouille. Tout ça pour conclure que j'ai aimé Jill, même si une de ses réactions envers Tristan était injuste.
  • Tristan, quel triste prénom d'ailleurs... ça correspond à l'histoire de tout manière. Comme je l'ai précisé ci-dessus, changement de rôle. Tristan qui au début se transforme en "mal", devient celui qui protège Jill, avec plus d'acharnement encore. Je pense que l'auteure a crée cette partie de l'histoire, pour qu' aussi le lecteur comprenne ce qu'a ressenti Tristan. Au commencement, je ne savais pas comment ça se passait quand l'autre bête prenait sa place, même si l'auteur alterne les personnages de chapitre en chapitre. Ce garçon est tout de suite intéressant, et comme vous vous en doutez ressort du lot. Et comme par hasard, il est attiré par Jill. Ses sentiments, sa façon de concevoir les choses sont intrigantes. Ce n'est pas très étonnant que Jill succombe à son charme x).
  • Point négatif : La fin. Malheureusement, elle comportait quelques éléments prévisibles, ce qui l'a un peu gâchée. MAIS, cela n'a pas empêché un revirement de situation inattendue et quelques surprises auxquelles je ne m'attendais pas.
  • Conclusion : La plume de l'écrivaine est fluide, et la lecture est plaisante. Même en alternant les personnages, l'auteure a réussi à ne pas forcément dévoiler les ressentis des deux héros, ce qui m'a permit de me poser les mêmes questions que Jill ou Tristan. L'idée de Beth Fantaskey est bien trouvée, ce qui a peut-être permit à d'éventuels lecteurs de s'intéresser au vrai classique, c'est-à-dire L'étrange cas du Dr. Jekyll et M. Hyde, si jamais ils ne le connaissaient pas. En tout cas, je suis contente d'avoir pioché ce livre de ma PAL. Ce fut une  belle découverte, très agréable. C'est en quelque sorte une manière de me racheter pour ne pas avoir achevé un de ses livres, qui est : "Comment se débarrasser d'un vampire amoureux".

samedi 29 juin 2013

Oksa Pollock, tome 5 : Le règne des Félons de Anne Plichota et CendrineWolf

Auteur : Cendrine Wolf et Anne Plichota

Edition : XO

Pages : 326

Prix : 18,50

Note : 15/20

Synopsis :

Oksa et les Sauve-Qui-Peut sont de retour dans la maison londonienne des Pollock, au grand soulagement des Refoulés. Mais Orthon et ses fils se sont glissés parmi eux lors de la traversée du portail d'Édéfia.
Alors que les Sauve-Qui-Peut entreprennent de soigner Gus et Marie en danger de mort, Orthon met en place une véritable armée sur une plate-forme au large du Groenland. Son but : infiltrer les principaux gouvernements pour prendre le pouvoir par la manipulation, le chantage et la soumission psychologique. Parallèlement, dans sa mégalomanie, il utilise à sa guise son fils biologique, Tugdual.

Déterminée comme jamais, Oksa va se lancer dans cette redoutable aventure, alors que son coeur est soumis à rude épreuve, partagé entre l'espoir de sauver Tugdual et l'évolution de ses sentiments envers Gus.
Mon avis :

Avec Oksa Pollock j'ai pris un peu plus du temps habituel que je mets pour lire un livre, en général. Vu que ce sont les vacances, j'en profite pour sortir quand il fait beau et je suis à fond sur une série géniale. (Pour ceux à qui ça intéresse, c'est person unknown ; pas très connu mais qui vaut le coup de la visionner ^^). J'ai aussi tenté de cuisiner à nouveau, depuis mes fameux pancakes salés (oui, oui, j'ai inversé le sucre avec le sel ; mais passons). J'ai souhaité faire une nouvelle expérience, avec cette fois-ci, un fondant à la praline, qui fut réussi, haha. Bref, tout ça pour dire que j'ai traîné :3
  • Dans ce 5ème tome, les Du-Dedans retrouvent les Du-Dehors. Les retrouvailles se font avec merveille, tout se passe pour le mieux. Enfin, pas vraiment. Durant quasiment tout le livre, l'histoire n'avance pas. J'ai trouvé ça, extrêmement long. Les Sauves-qui-peut essaient de cerner les plans d'Orthon, ce qui ne va être très compliqué à deviner. Bien vite, ils vont comprendre ce qu'il mijote, comme tout bon méchant assoiffé de pouvoir. La petite communauté fera des recherches, la télé aidera beaucoup aussi. Mais tout ça, pour rien finalement. Leur démarche est très vague. Tout ce qu'ils font n'aboutissent à rien. Cette partie fut très lente, ainsi que celle de la recherche de l'endroit où se trouverait Orthon.
  • Le point que j'attendais, et que j'ai apprécié, ce sont les relations entre Oksa, Tugdual et Gus. Tugdual les ayant trahi, Oksa trouve refuge auprès de... devinez qui ?... mais Gus, voyons ! D'un côté c'est assez culotté, mais faisant partie de la team Gus je ne pouvais qu'approuver. Les passages entre Oksa et Gus, sont assez rares sauf à la fin. Alors que j'aurai préféré que leur relation soit approfondi, j'en ai su plus sur Orthon qu'eux deux. Je me suis ennuyée dans ces moments-là. Comme par hasard "le grand méchant de l'histoire" veut conquérir le monde. Et on nous le rabâche, je ne sais combien de fois. Il s'empare, de toutes les alimentations, des matières importantes comme le pétrole etc...  C'était assez gros, et lassant.
  • MAIS, la fin rattrape tous ces petits points négatifs. Les choses bougent, Oksa digne d'elle, et de son caractère farouche n'en fait qu'à sa tête et se rend à un endroit... intéressant (que je ne dévoile pas pour ne pas spoiler). Bon, je n'ai pas très bien saisi le résonnement de notre Jeune Gracieuse, car se rendre là-bas pour encore une fois comprendre ce que manigance Orthon est inutile. On se rend bien compte que ce voyage n'aura servi à rien... à part peut-être pour le ténébreux Tugdual. Je pense qu'elle s'est rendue là-bas seulement pour lui. En tout cas, les moments où il était présent étaient très très agréables. J'ai adoré les descriptions de son comportement, de tout en fait, donnés par les auteures. Et c'est là que je me suis mise à la place d'Oksa, qui choisir, qui préfère-je ? Ben je ne sais pas, ces deux personnages sont tous les deux attachants, différents, et drôles. Gus et ses répliques, elles m'ont fait sourire plus d'une fois. Oksa je ne l'ai pas vraiment apprécié, parfois elle traitait Gus injustement. Sa façon de parler et d'agir m'a paru trop exagéré.
  • Conclusion : Je pense que je n'ai pas su apprécier ce cinquième tome, comme il se doit. Avant de l'ouvrir, j'étais déjà assez réticente. Pourquoi ? Aucune idée. Je n'ai pas eu de problème pour regagner ce monde imaginaire, et peuplé de mots magiques. J'ai eu un peu de mal avec le style d'écriture des auteures. Les phrases sont complexes, et composées de trop de virgules. À plusieurs reprises j'ai dû revenir au début de certaines phrases pour en comprendre l'intégralité. Mais à force, on s'y habitue, et ça en devient plus plaisant, grâce aux précisions des auteures. Néanmoins, j'ai trouvé que quelques mots étaient assez inutiles. Je pense que lorsqu'il sera sorti, je lirai quand même le sixième tome. J'ai envie de savoir ce qui se passe pour ce triangle amoureux. J'en attends beaucoup du dernier livre, qui je crois, clôture la saga.

dimanche 23 juin 2013

Nos étoiles contraires de John Green



Auteur : John Green

Edition : Nathan

Pages : 327

Prix : 16, 50

Note : 20/20

Synopsis :

Hazel, 16 ans, est atteinte d’un cancer. Son dernier traitement semble avoir arrêté l’évolution de la maladie, mais elle se sait condamnée. Bien qu'elle s'y ennuie passablement, elle intègre un groupe de soutien, fréquenté par d'autres jeunes malades. C’est là qu’elle rencontre Augustus, un garçon en rémission, qui partage son humour et son goût de la littérature. Entre les deux adolescents, l'attirance est immédiate. Et malgré les réticences d’Hazel, qui a peur de s’impliquer dans une relation dont le temps est compté, leur histoire d’amour commence… les entraînant vite dans un projet un peu fou, ambitieux, drôle et surtout plein de vie.

Mon avis :
  • Je ne sais pas comment je vais rédiger cette chronique, je suis encore toute bouleversée par ma lecture de Nos étoiles contraires. Rien que d'y penser...
  • Hazel est atteinte d'un cancer aux poumons, qui l'empêche de recevoir de l'oxygène correctement. Pour résoudre ce problème, elle doit emmener une bombonne d'oxygène systématiquement, avec elle. Tous les mercredis, elle se rend à un groupe de soutien, où  tous les membres sont atteints eux aussi, d'un cancer. Au fil des semaines, Hazel Grace se lasse très vite de ces séances. Elle préfère largement se plonger dans un bon bouquin, comme dans une Une impériale affliction, son livre favori. Pourtant un jour, elle rencontre Augustus. Un jeune garçon, drôle, beau et charmeur ( et très bavard). Rapidement, une complicité naît entre eux, et les rapproche considérablement. Ils passent de plus en plus de journées ensemble, se font découvrir de nouvelles lectures à l'un et à l'autre. Notamment Une impériale affliction, qui les unit encore plus, par cette même passion de la lecture.
  • Hazel que l'on découvre de page en page, se dévoile doucement et nous montre une personnalité originale, touchante et attachante. Alors qu'au début du livre, la jeune fille se cache dans sa bulle où seuls ses parents lui suffisent, c'est lors de sa rencontre avec Augustus que sa vie change du tout au tout. Si sa mère n'avait pas insisté pour qu'elle assiste à ces séances de soutien, jamais elle ne l'aurait rencontré. Malgré sa maladie, Hazel la bat sans relâche sans s'en rendre compte. Même si elle n'apprécie pas ce terme, c'est ce qu'elle fait tout le long du livre. Malgré toutes ces contraintes, elle veut profiter de la vie, et la croquer à pleines dents. La jeune fille a le don de nous transporter par ses paroles pleines de bon sens et de maturité. Hazel se préoccupe plus des autres, que d'elle-même. Elle sait ce qui va se passer, ce qui arrivera un jour au l'autre, elle n'a pas peur d'affronter la réalité, et c'est pour cela qu'elle préfère résister à l'envie de s'attacher à d'autres personnes que sa famille. Car tôt ou tard, sa mort déchira le coeur de quelqu'un. Hazel Grace est une ado à l'esprit vif, qui nous donne l'impression de vivre dans sa peau, dans son corps et de ressentir tous ces flots d'émotions qui la percute.
  • Augustus, ce personnage m'a fait totalement vibrer, j'en ai encore des frissons. Il m'a tant fait rire, par sa personnalité originale, ses répliques drôles, et son entêtement à vouloir "charmer" Hazel. Quand je les imagine tous les deux, je trouve ça tellement beau. Ils ont toujours quelque chose à raconter, leur complicité est marrante et touchante. Au départ, c'est Augustus qui s'occupe d'Hazel à l'air fragile et malade. Puis soudain, retournement de situation ! C'est Hazel qui prend soin de copain. Tous les deux se sont soutenus, pardonnés, amusés, consolés. Désormais, je comprends mieux le titre du livre. Au fond ils sont si différents. Pourtant ils se respectent et s'aiment comme ils sont, plusieurs fois ils n'étaient pas d'accord sur le même sujet. Quoi qu'il en soit ils se sont trouvés. Peut-être que ce sont les couples qui possèdent trop de points communs, qui ne durent pas ? En tout cas, c'est ensemble qu'ils affrontent cette réalité douloureuse. Cette mort qui les séparera ou qui les réunira peut-être après tout ?
  • Le travail de l'auteur est fabuleux, époustouflant. Il sait exactement nous retranscrire les sentiments des personnages, pour que le lecteur les ressentent. Il a réussi à me faire plonger dans l'histoire, au point d'avoir eu l'impression de vivre à l'intérieur. Sa plume est merveilleuse, ça nous coupe immédiatement du monde, et notre esprit n'est concentrée que sur la vie d'Hazel et d'Augustus. Même les personnages secondaires, sont approfondis comme il le faut. Les parents d'Hazel, Isaac etc. Les événements s'enchaînent, voyage, rire, mais aussi moments émouvants. La maladie qui disparaît pendant une petite période, refait surface. Mélange de poésie, et de belles paroles... Je suis passée du rire, aux pleurs, et inversement. La fin est particulièrement douloureuse. Ce livre renferme même des surprises, plus ou moins joyeuses. À aucun moment, je n'aurais pensé une telle fin ou même suggéré que Van Houten soit si... eh bien comme il est dans l'histoire. Tous jouent un rôle important, et chamboulent l'histoire à leur manière.
  • Conclusion : L'écriture, et les mots employés par John Green sont époustouflants, cet auteur possède un magnifique talent. Je comprends beaucoup mieux tous ces avis si enthousiastes par rapport à ce bel ouvrage. En ouvrant ce livre, je n'imaginais pas lire un tel chef d'oeuvre, c'est un énorme coup de coeur qui se rajoute à la liste. Personne ne doit passer à côté de Nos étoiles contraires, comme certains chroniqueurs le déclarent, c'est une belle leçon de vie. Plusieurs fois, j'ai pensé que j'avais de la chance d'être en bonne santé. Même si j'ai énormément aimé ce livre, je trouve que la fin est survenue beaucoup trop vite. Cela m'a fait justement songé à Une impériale affliction. J'aurais voulu savoir si Hazel allait survivre encore longtemps, comment se déroulerait sa vie un peu plus tard... Je ne suis pas très douée pour m'imaginer une suite comme il se doit. C'est la première fois que je note autant de passages dans un livre, pour les relire quand j'en ai envie. Il est clair que je lirai d'autres ouvrages de notre cher John Green, c'est sur ce livre que je l'ai découvert. Evidemment je le conseille à tous.

vendredi 21 juin 2013

Sortilège de Alex Flinn



Auteur : Alex Flinn

Edition : Livre de poche

Pages : 352

Prix : 16

Note : 19/20

Synopsis :

Je suis un monstre. Pourtant, autrefois, j'étais le type parfait : grand, beau, riche et... atrocement méchant. Je n'aimais que moi et c'est pour cela qu'un sort m'a été jeté. Je suis devenu une bête difforme, velue, monstrueuse. Il me reste deux ans pour être aimé d'une jeune tille, sinon... Ceci n'est pas un conte de fées. Mon histoire prend place aujourd'hui, en plein coeur de New York. J'espère que quelqu'un va venir à mon secours.

Mon avis :
  • L'histoire commence sur un tchat, où des personnes dialoguent entre elles. On comprend très vite, qu'elles ont toutes subies des mutations plus ou moins étranges. Notre héros, Kyle, va justement raconter comment s'est produite cette affreuse transformation. Les étapes de son histoire se déroulent en fonction des explications qu'il donne aux autres personnages, qui discutent avec lui sur un forum. C'est seulement à la fin que ça se détache, et ce principe m'a  beaucoup plu. Néanmoins, j'aurais voulu un peu mieux connaître les gens de ce site, qui eux aussi sont devenus des sortes d'animaux. Ces petites conversations ne duraient que 2-3 pages, et on ne pouvait pas en savoir grand-chose. Donc Kyle leur raconte qu'il était un garçon médisant, et que sa beauté, sa richesse et sa popularité l'ont rendu comme ça. Il parle mal aux gens, et se moque "des moches". Un jour, une jeune fille aura le cran de lui lâcher en face ce que tout le monde (du moins ceux qui sont traités comme des moins que rien) pense. Kyle lui jouera un méchant tour qui se retournera contre lui. Une sorcière va le punir en lui jetant un sort qui lui donne l'apparence d'une bête hideuse : un monstre. Vous imaginez bien sa réaction ! Alors que sa vie était "parfaite", du jour au lendemain il doit se cacher, honteux de sa nouvelle enveloppe corporelle. Son père, célèbre pour le JT, le rejettera bien vite lorsqu'il se rendra compte qu'aucun médecin ne pourra le soigner. Il abandonne son fils dans une maison reculée, avec pour seule compagnie, une domestique, et  un professeur aveugle. MAIS, et il y a un mais. Pour contrer ce sortilège, il existe un moyen. Une jeune fille doit tomber amoureuse de lui, et l'embrasser. Plus difficile à dire qu'à faire, pour un garçon aussi superficiel que lui, c'est peine perdu. Sans sa beauté, il n'est plus rien... Il ne possède un délai que de deux ans pour briser ce sort maléfique.

  • Tout le long du livre on suit l'évolution de Kyle, qui de méchanceté devient gentillesse incarnée. Tout le monde a le droit à une deuxième chance, et Kyle la saisit. En deux années, de solitude, de souffrance, il devient bon, cultivé, et généreux. Ce personnage m'a beaucoup attendri par ces petites attentions qu'il prodiguait à Linda. Les mois défilent, et très vite il change en un  homme meilleur. Il tombe amoureux de Linda. Cependant l'amour qu'il lui porte semblait... trop étrange ? J'ai été habitué dès le début de l'histoire à un personnage mauvais, qui trouve les filles banales, laides et pas assez bien pour lui. C'est difficile d'y croire, mais à force de me l'être imaginer autrement ça coule plus facilement.

  • Linda est une jeune fille, pauvre, simple, intelligente, qui est passionnée par la lecture. Au départ elle est captive, mais d'un autre côté est délivrée de sa souffrance. Ses ressentis ne nous sont pas dévoilés. Je n'arrivais jamais à savoir si elle l'aimait, ou si réellement ils se rapprochaient. On se ne savait jamais vraiment. Lindy ne m'a pas paru très intéressante, je l'ai bien aimé, mais il me manquait un petit quelque chose. Je préfère quand il y a une sorte de truc, qui différencie le personnage des autres, et qui le rend spécial, qui le fait sortir du lot. Ce qui n'est pas le cas de Linda, donc j'ai eu du mal à me mettre à la place de Kyle. C'est pour cela que leur amour faisait un peu carton, mais ce n'était pas tout le temps le cas pour autant ! Ca dépendait des situations.

  • Sortilège est la version moderne de la Belle et la Bête. Immédiatement, le résumé de l'éditeur m'a attiré. L'histoire est construise de manière à voir au-delà des apparences. C'est une belle leçon de morale, pour les ados qui se moquent constamment des physiques des autres. Après tout, nous sommes tous humains... mais ce livre montre qu'au-delà même d'une monstrueuse créature, l'intérieur et seulement l'intérieur est le plus important et qu'il est possible d'aimer une personne que pour ces qualités.

  • Ayant déjà vu le Disney, j'étais curieuse de voir comment les événements s'enchaîneraient. Même si la fin était prévisible je l'attendais avec impatience. Je voulais que Linda voit enfin qui se tenait devant elle ! car dans un passage du livre il est dévoilé que la bête est en fait une personne qu'elle connait, mais évidemment elle n'en sait rien. À chaque page tournée, j'avais encore plus envie de savoir ce qui se tramait et comment allait réagir Kyle. D'ailleurs, la façon dont ils parlaient est tellement peu habituelle pour les jeunes que ça m'a fait bizarre, mais c'était plaisant à lire j'ai beaucoup aimé.

  • Conclusion : Je suis agréablement surprise de cette lecture.Très belle histoire et énorme coup de coeur. Je conseille ce livre à tous, l'auteur a une plume simple, ça se lit vite et facilement. Pas de problème là-dessus.

jeudi 20 juin 2013

Humaine, tome 1 de Rebecca Maizel



Auteur : Rebecca Maizel

Edition : Albin Michel (Wiz)

Pages : 452

Prix : 16

Note : 16/20

Synopsis :

Lenah n’est plus la vampire cruelle et sanguinaire qu’elle fut pendant plus de cinq cent ans. Aujourd’hui son voeu le plus cher vient de se réaliser. Elle est redevenue humaine, grâce à un rituel pratiqué par Rhode, son âme-soeur depuis des siècles. Mais comment vivre dans la peau d’une jeune fille de 16 ans quand on a presque tout oublié de l’amour et de l’amitié ? De plus, même sous l’apparence d’une lycéenne ordinaire, Lenah doit rester sur ses gardes : le clan de vampires sur lequel elle a autrefois régné est prêt à tout pour faire revenir sa souveraine…

Mon avis :

  • Lenah est une vampire, qui vit depuis plus de 500 ans. Rhode lui aussi vampire, est tombé amoureux d'elle, et c'est pour cela qu'il l'a transformée comme lui en une monstrueuse créature, assoiffée de sang. Au fil des année notre héroïne est devenue la plus puissante de sa race, et afin de se protéger a créé un cercle de vampires, tous liés spirituellement. Son âme-soeur Rhode, disparaît durant 70 ans et lorsqu'il revient, propose à Lenah ce qu'elle voulait redevenir : une humaine. C'était lors de cette longue période d'absence, que Rhode a fait des recherches consacrées au rituel pour transformer un vampire en humain. Lenah est plongée dans un sommeil, qui dure 100 ans, elle se réveille en 2010, dans un monde totalement différent de celui qu'elle connaissait auparavant. Destabilisée, Rhode lui aura proscrit quelques renseignements avant de mourir...
  • Pendant la première partie du livre, Lenah essaie d'assimiler la façon dont vivent les gens d'aujourd'hui. Elle, qui est habituée aux robes, et au langage soutenu, découvre à son réveil des jeunes à moitié dévêtus, rigolant à gorges déployées, et un nouveau vocabulaire (correspondant à l'argo ou langage familier) beaucoup plus simple. D'une beauté éblouissante, elle va vite attirée l'oeil (et beaucoup de jalousie), et aussi grâce à ses connaissances. Avoir été vampire peut être avantageux, Lenah parle plus de 20 langues, elle a lu beaucoup de livre en 500 ans et connait le corps humain comme sa poche.
  • Sur cette partie, il n'y aura pas beaucoup d'action mais c'est très plaisant de suivre notre chère Lenah. On se sait jamais comment elle va réagir, et surtout comment elle va s'en sortir. Avec elle, le lecteur découvre son monde qui devient de plus en plus familier. J'avais l'impression d'être à la place de Lenah, je connaissais tous ses ressentis. Au fil des pages on découvre son caractère qui change au fur et à mesure, au début ses réactions étaient vampiriques, pour elle, la mort ne signifiait rien. Mais c'est après, qu'elle apprend à prendre soin des autres, et ne pas penser qu'à elle.
  • Dès le début, elle va faire la rencontre d'un jeune garçon prénommé Tony. C'est le genre de personnage touchant, simple et si particulier en même temps. Il est passionné de peinture, et une complicité va vitre naître entre eux. J'ai tout de suite aimé Tony, c'est celui qui m'a attiré le plus. Malheureusement, Lenah va tomber amoureuse de Justin. Le genre de garçon, beau, musclé, populaire, qui sort déjà avec la peste du lycée. Tout ce  petit entourage fait très cliché, mais vers la fin on découvre des événements assez inattendus. Mais niveau personnalité, Justin et Tracy m'ont terriblement déçus. "Etrangement", Justin et Lenah finissent ensemble dommage.
  • L'auteure a écrit de sorte qu'on puisse connaître de chapitre en chapitre, un peu du passé de Lenah. Ca m'a permis de mieux comprendre comment elle a été avant, pourquoi elle va se faire traquer par le cercle etc. J'en ai découvert sur Rhode aussi, mais j'aurais souhaité mieux le connaître. Sur ce plan, je n'ai pas trop comprise Lenah... Passer de copain, en copain... en si peu de temps... Même si leur lien était détruit, c'est quand même assez rapide. L'action se déroule dans la deuxième partie, ça changeait de la tournure qu'avait pris le livre au départ. Alors qu'elle était paisible, elle en devient mouvementée à cause du clan qui poursuit Lenah sans relâche...
  • Conclusion : Lecture agréable, mais déçue par les personnages trop banals. La fin est cependant imprévisible, et triste. Lenah m'a paru attachante, et j'ai aimé découvrir tout ce qu'elle n'avait jamais connu, comme ressentir le soleil sur sa peau, le toucher... avec elle. Par contre, je n'ai pas compris pourquoi elle s'est mis avec Justin ! Il n'est pas du tout intéressant, et lorsqu'elle a essayé de lui faire comprendre qu'avant elle était une vampire, il a fallu que ses réactions soient...étranges ? En fait, je n'y ai pas cru. En tout cas, je garde un très bon souvenir de ce livre, et si je peux me procurer la suite je le ferai.

jeudi 13 juin 2013

Gone, tome 4 : L'épidémie de Michael Grant



Auteur : Michael Grant

Edition : Pocket Jeunesse

Pages : 502

Prix : 19

Note : 18/20

Synopsis :

Huit mois après que tout les enfants de plus de 14 ans aient disparus de la ville de Perdido Beach, en Californie, les enjeux sont encore en hausse.

Les enfants de Perdido Beach sont toujours affamés. Malgré l'agitation bouillante laissée derrière eux par tant de batailles, de luttes de pouvoir et de colères divisées, il fait momentanément calme dans Perdido Beach.

Mais les ennemis dans la zone ne se contentent pas de disparaitre, et dans le silence, les choses mortelles remuent, se développent et découvre une voie libre.

L'Obscurité a enfin trouvé sa voie dans l'esprit de sa Némésis et le contrôle par une brume de délire et de confusion. Une maladie fortement contagieuse et fatale s'étend à un rythme alarmant aussi sinistres que les insectes prédateurs qui terrorisent Perdido Beach. Et Sam, Astrid, Diana et Caine sont tourmenté par un doute croissant quant a savoir s'ils pourront s'échapper ou même survivre dans la zone.

Avec tant de bouleversements qui les entourent, quels choix désespérés feront-ils quand il s'agit de sauver ceux qu'ils aiment?

Mon avis :

  • Je retrouve, pour ce 4ème tome avec joie, mes chers enfants de Perdido Beach moins affamés, mais manquant considérablement d'eau. La maladie qui s'est soi-disant estompée n'arrange encore moins la situation dans laquelle ils vivent.

  • Sam est en pleine phase de déprime. Il se lamente, et tout ça pour la belle Astrid. Il en va jusqu'à même peloter Taylor. À cause du manque d'eau, Albert va l'envoyer dans un endroit où se trouve un lac, pour inspecter les lieux. Il y emmène avec lui Dekka, Jack et Taylor soit, tous les mutants les plus fort de la Zone. Ce qui n'arrangera encore moins les péripéties qui suivront, en effet le danger est proche et la ville est sans protection. Heureusement, j'ai enfin retrouvé le Sam du premier tome, courageux et brillant. Le Sam qui trouve toujours un plan face aux éventuelles rencontres qu'il fait et qu'il va de nouveau faire là-bas.

  • Pendant ce temps à Perdido Beach, c'est Edilio qui gère tout ce petit monde. Albert se réfugie à la moindre bagarre. Une maladie bien pire que la précédente se répand. C'est une grippe terrible qui se propage, faisant cracher aux enfants leurs propres poumons. Les morts accumulent, tandis que de monstrueuse bestioles apparaissent. Ce sont celles qui ont dévoré de l'intérieur, Hunter. En effet, à la simple petite morsure d'une de ces bêtes, l'infection produit pleins d'insectes dans le corps de ce dernier, qui ensuite, dévore tout ce qui se trouve sur leur passage pour enfin grandie et trouer la chaire. À la fin, il ne reste que de la charpie. C'étaient des passages assez glauques. Et j'ai parfois eu envie de vomir, les descriptions sont... horribles. Pour ceux qui sont courageux d'esprit, et qui aiment ce genre de lecture n'hésitez pas à acheter Gone. Ca m'a vraiment dégoûté, mais étrangement ça ne m'a pas déplu.

  • Mais en plus de tout ça, Drake réussit à s'échapper à cause d'Orc. Plus affreux, et terrifiant que jamais, conduit par la voix du Mal - soit L'ombre ou Gaïaphage - il essaie coûte que coûte de poursuivre Sam son ennemi de toujours. Mais Drake est guidé par L'Ombre... pour son plus grand malheur ce n'est pas lui qui décidera de tous ses faits et gestes même lui ne peut rien contre Elle.

  • Dans tout ce Chaos, les enfants doivent faire appel à Caine pour vaincre cette armée d'insectes "à carapaces presque indestructibles", mais ce qui est encore plus étonnant, c'est la personne qui lui demandera son aide. Evidemment Caine en profite, même s'il avait la belle vie depuis son arrivée sur cette île. Cependant, il préfère le pouvoir au confort.

  • Sanjit et sa petite famille réussissent à se créer une place au sein de cette ville. Sanjit accompagne Lana tout le long du livre. Leurs dialogues sont assez drôles, et j'ai apprécié les répliques qu'ils s'adressaient. En fait je suis une grande fan de Sanjit, j'aime tout chez lui, sa façon de tenir tête aux gens, sa façon de s'exprimer, bref tout. Je ne sais pas pourquoi, mais ce personnage m'a tout de suite plu même s'il ne tient pas réellement un rôle important dans ce tome. Lana, par contre, je ne la supporte pas. Elle est toujours maussade, répond mal, profite des autres grâce à son don pour guérir les gens. Certes, elle a vécu des choses horrible, mais ce n'est pas une raison et en tout cas c'est comme ça que je la perçois, je hais cette fille. Cette fois-ci, elle est moins présente dans ce quatrième tome, et comme à son habitude elle soigne les enfants.

  • Au départ, Brianna ne me plaisait pas trop. Elle se vente constamment, se fait même surnommer la Brise. Pourtant, je l'ai trouvé extrêmement courageuse, et pour une fois j'ai aimé son comportement, comment elle agissait etc... Elle se rend très utile, et cette fois-ci ce personnage se bat plus qu'elle ne parle. Et c'est très agréable, beaucoup d'actions, de bagarres à la vitesse éclair... !

  • Astrid. Cette jeune fille, à l'allure fière, intelligente, surnommée Astrid Le Petit Génie, eh bien c'est là que je l'ai vue pour la première fois dépérir. Mais encore plus que la dernière fois, elle n'a plus confiance en elle et après s'être retirée du conseil, va s'exiler vers le milieu du livre. Encore plus agacée par le petit Pete, elle va regretter un acte qui la fera énormément culpabiliser...

  • Conclusion :Je ne sais pas si c'est à force de lire autant de livres de la série, mais les personnage me sont de plus en plus familiers. Au début, quand j'ai commencé la saga j'avais peur de ne plus m'y retrouver avec tous ces personnages, ces morts, ces revenants, ces nouvelles venues. Puis au fil des tomes, je comprends de mieux en mieux les enfants de la Zone, je m'attache à eux et je les connais mieux. Pour ceux qui ont commencé le premier tome, et sont déçus par rapport au manque de profondeur niveau personnage, n'ayez pas peur de continuer la suite. Les livres sont assez gros, et à chaque fois une multitudes d'événements croustillants en font place à d'autres et ainsi de suite, pour au final chambouler l'ordre des choses. Le hic, c'est que pour aborder toutes ces révélations, et surprises l'auteur doit mettre moins de place aux caractères des personnages etc... En revanche, cela n'empêche pas que de tome en tome, on les découvre un peu plus.

  • Pour le quatrième tome, j'ai savouré chaque page avec délice et je n'ai rien à lui reprocher. Pour l'instant, je trouve que c'est le meilleur de la saga et j'ai hâte de connaître la suite !

samedi 8 juin 2013

Les Hauts de Hurle-Vent de Emily Brontë

Auteur : Emily Brontë

Edition : Le livre de poche

Pages : 413

Prix : 5,50

Note : 16/20
Synopsis :

Les Hauts de Hurle-Vent sont des terres balayées par les vents du nord. Une famille y vivait, heureuse, quand un jeune bohémien attira le malheur. Mr. Earnshaw avait adopté et aimé Heathcliff. Mais ses enfants l'ont méprisé. Cachant son amour pour Catherine, la fille de son bienfaiteur, Heathcliff prépare une vengeance diabolique. Il s'approprie la fortune de la famille et réduit les héritiers en esclavage. La malédiction pèsera sur toute la descendance jusqu'au jour où la fille de Catherine aimera à son tour un être misérable et fruste.

Mon avis :



  • Mon entourage m'avait conseillé ce livre, et ma prof de Français m'avait assuré qu'il était mieux que Jane Eyre de Charlotte Brontë. Pourtant, l'oeuvre d'Emily Brontë, sa soeur, m'a moins plu. Ma mère m'a confié qu'elle avait pleuré en regardant le film très fidèle au livre, mais l'auteure n'a pas réussi à me faire partager totalement les émotions des personnages.


  • Heathcliff est un enfant adopté par Mr. Earnshaw. Ses deux enfants, Catherine et un jeune garçon le méprisent, lors de son arrivée imprévue. Mais petit à petit Catherine va se rapprocher de Heathcliff. Malheureusement, ils seront contraints à être séparés plusieurs fois, et la jeune fille suivra une éducation chez la famille d'à côté, les Linton. Catherine reviendra quelques mois après, Heathcliff aura été maltraité par le frère de cette dernière. Catherine se marie avec le fils des Linton, alors qu'elle est amoureuse de Heathcliff et réciproquement. S'en suivra alors une vengeance menée par Heathcliff, qui aura été maltraité, et repoussé par son rang social. Dans ce livre, j'ai suivi l'évolution des deux familles, leur conflits, leurs mariages entre eux. C'est la servante Nelly, qui raconte l'histoire à un jeune locataire de la Grange, devenue la propriété de Heathcliff.


  • Ce roman regroupe deux parties. L'une avec la première génération des Earnshaw et Linton, et l'autre avec la seconde génération. Tout a été construit de manière détaillée. Le personnage principal est Heathcliff, et c'est lui qui chamboule la vie de tous ces personnages en s'organisant de telle manière à pouvoir posséder leurs terres, et leur argent. Il aime profondément Catherine, et leur amour n'éclot que vers la fin, en quelque sorte. Heathcliff est au début un gentil garçon, et je me suis très vite prise d'affection pour lui. Mais plus il grandit, plus il devient mauvais et tout ça pour une puérile vengeance. Le livre s'achève assez tristement. Tout ce petit monde est très attachant. L'histoire se déroule du point de vue de la servante qui peut cependant, nous influencer. Cette femme je l'ai perçue un peu comme la sage de l'histoire. Le reste, possède des défauts plus ou moins vilains. Seulement, j'aurais préféré que l'histoire soit racontée par l'auteur. J'aime les histoires d'amour, et c'en est justement la base du livre. Mais malheureusement je n'ai pas pu vraiment observer les moments d'intimités entre les personnages, ou leurs dialogues. Ca m'a légèrement dérangé.


  • Globalement, le livre m'a paru un peu lent. Je ne voyais pas vraiment l'intérêt de certains passages, qui m'ont un peu ennuyé, je l'avoue. La fin est mystérieuse et ne tient pas vraiment debout. En fait, ce que j'ai apprécié dans ce livre, ce sont les personnages aux caractères spéciaux, et captivants. Par exemple la deuxième Catherine est rebelle, mais aussi douce, gentille et juste. Je me suis beaucoup attachée à Heathcliff, grâce à toutes ces descriptions qu'a procuré l'auteure et c'est justement le point fort de l'histoire.


  • Conclusion : Un couple finit heureux, et c'est le plus inattendu de tous. Les trois personnages, les plus importants, sont morts... J'ai aimé la plume d'Emily Brontë. L'histoire en soi m'a un peu déçu, mais j'ai aimé suivre l'évolution des personnages malgré que leur vie ne soit finalement pas passionnante, même semée de malheurs et d'embuches. L'imagination de l'auteure, pour avoir trouvé toutes ces idées afin qu'Heathcliff récupère Les hauts de Hurle-Vent et la Grange, est  tout de même bien recherchée.